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La politique du pire ?
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Publié dans El Watan le 14 - 04 - 2014

Grave dérapage du président Abdelaziz Bouteflika : devant une personnalité étrangère – une première dans les relations internationales – il a soulevé un problème d'ordre interne, qui concerne uniquement les Algériens. Il a en effet critiqué de façon extrêmement violente un de ses adversaires à l'élection présidentielle, Ali Benflis, allant jusqu'à le traiter de «terroriste». Autre outrage au pays, ses propos constituent un moyen d'internationaliser une consultation électorale interne.
Malheureusement, devant le même interlocuteur, il a osé parler de «déontologie», lui qui a piétiné toutes les institutions du pays, violé la Constitution et instauré un horrible pouvoir personnel grâce auquel profitent les aventuriers en tout genre, les corrupteurs et les corrompus, les fossoyeurs de l'Algérie.
Si l'on prend sa déclaration à la lettre, la justice algérienne devrait s'autosaisir, comme elle sait si bien le faire de temps en temps, pour engager des poursuites contre Ali Benflis pour «terrorisme» et «apologie du terrorisme», surtout que les accusations ont été lancées par le premier magistrat du pays.
En réalité, si terrorisme il y a, il est le fait de l'administration qui s'est engagée corps et âme au service d'un candidat pour une présidence à vie. Un véritable chantage est exercé sur les salariés pour les obliger à aller aux meetings électoraux organisés par la direction de campagne de Bouteflika. Même le wali d'Alger, M. Zoukh, n'y est pas allé de main morte en menaçant de malheureux habitants de bidonvilles de ne jamais être éligibles à un logement décent s'ils ne votent pas le 17 avril. Sans parler des autres graves dérapages verbaux des animateurs de la campagne du président-candidat.
Maintenant, il faut s'interroger sur les dérapages peu orthodoxes et l'agressivité de Abdelaziz Bouteflika et de son staff. Depuis le démarrage de la campagne, son nom n'attire pas les foules, les citoyens se désintéressent totalement du discours de ses hommes qui font salle vide, s'ils ne sont pas purement et simplement chahutés et empêchés de parler dans certains cas. Contrairement à son adversaire Ali Benflis, qui est en train de faire un tabac et pour lequel la rue a déjà donné ses suffrages si l'on s'en tient à l'engouement populaire et au succès de ses meetings à travers tout le territoire national. Ce qui a sans doute provoqué un vent de panique chez le clan présidentiel.
Assistera-t-on alors à un scénario à l'ivoirienne ? Il y a trois ans, le président Laurent Gbagbo a été battu le plus correctement du monde par son adversaire Allassane Ouattara. Mais il n'avait pas admis sa défaite et a voulu s'accrocher au pouvoir. Il a fallu un soulèvement populaire et un grave climat de violence pour l'en chasser. La Côte d'Ivoire avait échappé de peu au pire.


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