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La dernière échéance...
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Publié dans El Watan le 16 - 04 - 2014

La réussite, hier, des manifestations populaires auxquelles a appelé le RCD apporte la preuve qu'aucun régime policier ne peut véritablement interdire la libre expression politique. A fortiori dans une région comme la Kabylie, qui compte des décennies de lutte pour les libertés démocratiques. Le gouvernement avait averti que les partisans du boycott de l'élection présidentielle étaient interdits de réunion ou de manifestation et avait mis en œuvre la répression policière lors des premiers regroupements de protestation, notamment à Alger.
Brutalement évacuée de la capitale, l'expression politique libre a rejoint sa matrice originelle, la région où les premières secousses contre le régime du parti unique avaient été enregistrées lors du Printemps berbère. Si l'équipe de campagne du président-candidat, pour cause d'incapacité physique, a puisé dans les discours électoraux d'avril1999 pour «animer» la dernière campagne présidentielle, la rue, en Kabylie, a fait plus fort : elle a reconvoqué le discours d'opposition d'avril 1980 qui reste d'actualité et dont la portée historique est loin d'être dépassée. La reconnaissance de l'identité amazighe de l'Algérie est consubstantielle à la construction d'un système démocratique, c'est-à-dire la fin du système politique qui a confisqué le pouvoir et le pays depuis l'indépendance.
La jeunesse présente hier en force dans les rues des villes de Kabylie et même des Aurès rappelle que l'avenir d'un pays se construit en comptant sur la vitalité d'une société et non sur le crépuscule des carrières. Le combat d'arrière-garde de maintien au pouvoir, envers et contre tout, est illusoire et perdu d'avance, même s'il se présente sous les contours d'une élection pluraliste qui ne convainc même plus les larges clientèles arrosées avec l'argent du contribuable.
Le système en place va proclamer, ce week-end, sa victoire factice à l'issue d'un scrutin dont la seule caractéristique est d'avoir rétabli l'état d'urgence pourtant levé il y a trois ans. La pression policière qui a accompagné cette dernière échéance électorale de l'ère glaciaire va enfin retomber et le débat politique va pouvoir s'ouvrir. Même vainqueur, le pouvoir en place n'aura pas d'autre choix que de négocier le fameux passage de flambeau qu'il a évoqué à contrecœur pendant sa campagne électorale.
De l'omnipotence à l'impotence, de la politique à l'incantation, de la corruption à la déraison, le régime est arrivé à ses limites non seulement biologiques, mais historiques. Même si des parties les plus corrompues par le pouvoir et l'argent sont tentées par la stratégie du pire, de la «terre brûlée», ce sont les jeunes qui sont les plus attachés à la stabilité, car n'ayant véritablement pas de pays de rechange, qui imposeront une transition dans le sens de la démocratie et de la modernité.


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