Directeur des études prospectives des programmes d'investissement au MJS, Rédha Doumi a accepté de répondre à quelques questions d'El Watan Week-end en marge de la visite de la commission d'inspection de la CAF, qui est actuellement en Algérie. -La commission d'inspection de la CAF est sur place en Algérie. En tant que responsable du MJS, que pouvez-vous nous dire à propos de l'état actuel des infrastructures habilitées à accueillir la CAN 2019 ? Il faut savoir que la commission d'inspection de la CAF est chargée d'inspecter les stades qui devront abriter les compétitions mais aussi les terrains d'entraînements, les hôtels et tout ce qui a trait à l'organisation à une compétition aussi importante que la Coupe d'Afrique de football. Après la visite du stade de Koléa et une entrevue avec le ministre des Sports, Mohamed Tahmi, il y avait eu l'inspection des stades du 5 Juillet, de Baraki et de Mustapha Tchaker de Blida. La commission d'inspection devait aussi se rendre à Annaba pour une visite du stade du 19 Mai 1956, qui sera réhabilité. Les membres de la CAF se rendront également au stade Chabou ainsi que celui d'El Hadjar. La suite du programme sera consacrée à une visite du nouveau stade d'Oran, qui est à 70% de l'achèvement et aussi les stades Ahmed Zabana et Habib Bouakeul, qui serviront de terrains d'entraînement. -Quand comptez-vous commencer à réceptionner les stades ? On est en train de faire le maximum pour avoir, fin 2015, le stade de Baraki et celui d'Oran. Pour le stade du 5 Juillet, il y la première tranche qui va s'achever dans un délai de onze mois, soit au début de l'année 2015, concernant les gradins. Il y aura ensuite une deuxième opération, celle d'extension de la capacité du stade et sa couverture et qui s'étalera jusqu'à la fin 2016. Pour Annaba, on va inscrire une opération très urgente pour l'année 2015 pour la réhabilitation de cette enceinte. On fera le maximum pour la réceptionner à la fin de l'année 2017. Je vous rassure, nous serons dans les délais pour une organisation de la CAN, surtout que l'Algérie à l'habitude d'organiser de telles manifestations. -Dans l'éventualité où la Libye ne pourrait pas organiser la CAN 2017. Penesz-vous que l'Algérie pourrait suppléer ce pays ? Comme l'a indiqué le ministre des Sports, l'Algérie est prête à révéler même le défi de 2017, car les infrastructures existent.
