Hier matin, des dizaines de chauffeurs de taxis urbains assurant la liaison entre les communes ont observé un arrêt de travail et paralysé la gare routière de Tolga. Ils dénoncent l' « anarchie régnant en ce lieu et la concurrence déloyale » exercée à leurs dépends par les propriétaires de minibus «faisant fi de toute réglementation régissant le secteur des transports», selon les dires des protestataires. «Dès leur arrivée à la gare routière, les clients sont carrément alpagués par les receveurs et dirigés vers les minibus, ne respectant ni les horaires, ni la déontologie professionnelle, ni les voyageurs et leurs familles. Nous ne travaillons plus en ce lieu où les services de contrôle de l'Etat brillent par leur absence», a expliqué un des contestataires. Pour s'enquérir des causes réelles de ce mouvement de protestation, le directeur des transports de Biskra et celui de la gare routière ont convoqué une réunion avec les représentants de ces chauffeurs de taxi. Les responsables du secteur ont promis que des mesures rapides et draconiennes, allant jusqu'à des sanctions extrêmes, allaient être prises à l'encontre de tous les transporteurs ne respectant pas la réglementation en vigueur. Après cette entrevue, les choses sont revenues à l'ordre et la gare routière a pu reprendre ses activités.