L'historique et glorieuse épopée que vient de réussir notre compatriote et arbitre international, Djamel Haïmoudi, lors de cette Coupe du monde 2014 se déroulant au Brésil, mérite un temps d'arrêt sur chacune de ses trois prestations considérées comme des performances toutes réussies avec mention. La Commission des arbitres de la FIFA vient de lui confier, à juste titre et sans la moindre complaisance, la direction du match de classement, appelé également la petite finale, devant opposer, ce soir, le Brésil à la Hollande. Cette grande récompense est une reconnaissance des belles performances que Haïmoudi a alignées depuis le début de ce Mondial du football. Au pays de la samba, tout auréolé de sa (double) couronne de meilleur sifflet africain et arabe pour son habileté à arbitrer des rencontres c'est un Haïmoudi qui a débarqué, tout confiant et conscient de son talent qui lui a valu les galons. Au vu du parcours sans faute réalisé par Haïmoudi et ses assistants, tous les observateurs et spécialistes de l'arbitrage s'attendaient à une haute consécration à tout instant. Ses prédécesseurs de la Coupe du Monde : 1982 avec Lacarne, 1990 avec Hansal et 2006 avec Djezzar, étaient fiers de ce successeur qui a, par son arrivée au dernier carré d'As, ravivé un souvenir très glorieux de l'arbitrage maghrébin en finale Coupe du monde 1998 (le défunt arbitre marocain Belkola). Les instances internationales doivent, désormais, compter et composer avec Djamel Haïmoudi. Pour conclure, il est opportun de rappeler que Haïmoudi mérite qu'on rappelle pour lui cette citation à la manière de Kipling, «…Si tel est ton programme, si tel est ton itinéraire, si tu consens tous ses efforts, sache qu'un jour, tu seras un grand et on reconnaîtra tes mérites...»
