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«Le changement, c'est maintenant»
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Publié dans El Watan le 13 - 07 - 2014

Depuis la campagne pour la présidentielle d'avril dernier, l'ancien chef de gouvernement, Mouloud Hamrouche, est sans doute l'un des rares hommes politiques à occuper avec constance la scène politique pour s'exprimer sur la situation interne du pays et sur sa vision de l'alternance et de l'Algérie de demain. Rétif aux conclaves officiels comme les consultations sur la révision constitutionnelle auxquelles il n'a pas pris part, il se fait un devoir de répondre aux nombreuses sollicitations de la société civile, comme cette invitation à l'initiative des correspondants de presse de la wilaya de Béjaïa dont il a été l'hôte ce week-end.
On sent chez l'homme une gradation dans le ton du discours et le diagnostic du mal qui ronge le pays et ses institutions. Il y a un avant et un après élection présidentielle dans la structuration de son discours politique et de son projet de sortie de crise de l'Algérie. Plutôt réservé au départ et développant des argumentaires d'homme politique soucieux de préserver les équilibres du système dans lesquels l'armée doit tenir, selon lui, un rôle prédominant, Mouloud Hamrouche est carrément sorti de son statut de réformateur policé pour devenir le premier et le plus virulent opposant au régime. L'homme se lâche et s'affranchit résolument du joug du système.
En tout cas, des forces du mal qui le traversent et contre lesquelles il part en guerre avec un plan de bataille dont il ne révèle, pour l'heure, que les aspects programmatiques. Mais rien sur le rôle qu'il entend personnellement jouer en tant qu'acteur politique dans les institutions de cette période de transition politique, fondée sur un large consensus national qu'il décline dans son projet politique. Ses appels insistants à impliquer l'armée, qu'il considère comme la seule force organisée, font désordre au plan de la crédibilité de la démarche de Mouloud Hamrouche. Difficile pour lui, en effet, de convaincre que l'armée n'est pas partie prenante de la crise, qu'elle n'est pas un élément moteur de la régression comme le soutient l'opposition.
Et que la responsabilité de nos malheurs n'incombe qu'aux seuls politiques. Cette constance dans le discours de l'ancien chef de gouvernement de Chadli de sacraliser l'armée, alors qu'elle n'est qu'une institution de la République dont les missions sont clairement définies par la Constitution, tranche singulièrement avec les appels de plus en plus largement partagés au sein de l'opinion pour tenir l'institution militaire loin du jeu politique. En s'attaquant aux «réseaux d'intérêt» et en pariant sur une inévitable implosion du pays si rien n'est entrepris rapidement, Hamrouche sait assurément de quoi il parle.
Lui qui se décrit comme un «enfant du système» et qui a ses entrées dans le sérail et la hiérarchie militaire. Faut-il alors mettre son activisme politique sur le compte d'un sursaut de patriotisme par lequel il entend apporter sa pierre au processus de refondation nationale, aux côtés des autres forces nationalistes ? L'homme, qui a refusé de s'impliquer dans l'élection présidentielle d'avril dernier parce que considérant que les jeux étaient faits, a toujours admis que le 4e mandat de Bouteflika n'est qu'une opération de sauvetage du système et du pouvoir en place. Pour Hamrouche, «le (vrai) changement, c'est maintenant».


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