Le bras de fer, qui oppose depuis quatre semaines la direction de l'hôpital à une partie des travailleurs du bloc opératoire de l'établissement public hospitalier (EPH) Dr Okbi de Guelma, ne finit plus de faire des vagues. Deux inspecteurs du ministère de la Santé ont été dépêchés, hier, sur les lieux, pour y faire toute la lumière. Pour rappel, les protagonistes de cette action contestent deux décisions administratives. L'une charge une infirmière principale en soins généraux, formée en hygiène hospitalière, de chapeauter le service du bloc opératoire et la seconde décharge de ce même poste un fonctionnaire. Un mouvement de protestation ponctué par des sit-in quasi quotidiens en l'absence d'une couverture syndicale. Un bras de fer qui ne semble pas s'estomper malgré une note de service, placardée le 20 juillet dernier à l'hôpital, interdisant toute forme de rassemblement et entrave au travail sous peine de sanction. Ainsi, pour rappel, les premières mesures à l'encontre, notamment, de deux syndicalistes de l'UGTA, pour incitation à la grève, notifiées au début du mois en cours par des décisions de suspension, ont été annulées lundi passé par cette même administration. Pour apaiser la tension, cette dernière a opté pour des mutations. Selon le directeur de l'hôpital, l'un a été muté au service de santé de proximité de Guelma et le second à la banque de sang de la commune de Belkheir. Notons enfin que les auditions du personnel du bloc opératoire, par les inspecteurs du ministère, se sont déroulées dans la discrétion la plus totale. Affaire à suivre.
