Le 26 juillet, le jeune Sofiane, âgé de 9 ans, se trouvait à Dahmane, près de Sidi R'ghis pour des vacances. Il a été mordu par un chiot, lequel malheureusement est porteur du virus de la rage que lui a transmis un chien adulte. Le 4 septembre, le jeune garçon a développé la maladie. Hospitalisé, il décède le 9 du même mois. Toutes les personnes issues du même douar et mordues par le chiot ou le chien se sont précipitées pour faire le vaccin antirabique. Reste à savoir si ce dernier, administré après un tel retard, leur sera efficace et les prémunira contre la maladie ! A Aïn Beïda, une jeune fille de 12 ans et son père ont été mordus par un chien malade, le 13 août. Tout de suite, ils ont rejoint le service de prévention pour se faire vacciner. Mais le 2 septembre, la jeune fille a montré des signes inquiétants, qui ont commencé avec une paralysie des membres inférieurs, rappelant la fameuse maladie de Guilain Barré. Admise au CHU de Constantine, la fille décède quatre jours après. Les signes présentés sont inhabituels et ne sont pas propres à ceux de la rage qui se manifeste par l'hydrophobie, la claustrophobie... La jeune fille et son père n'ont pas été les seules personnes mordues par, semble-t-il, un chien errant. Quatorze autres ont été mordues et ont toutes reçu le vaccin (sérum) antirabique. On se demande si dans le même moment d'autres personnes, surtout de jeunes enfants, ont été mordues et ne se sont pas présentées au service de prévention et d'épidémiologie (Semep) de leur lieu de résidence pour une auscultation. Le cas du jeune Sofiane interpelle tout un chacun pour sensibiliser tout le monde, car il y va de la vie des personnes. Vendredi dernier, une battue a eu lieu à Meskiana pour éradiquer le phénomène des chiens errants.
