Il n'y a pas que le foot algérien qui brille. En janvier prochain se tiendra, en même temps que la CAN, la 24e édition du championnat du monde de handball au Qatar. Une bonne occasion pour les Fennecs, auréolés de leur récent titre de champions d'Afrique, de placer l'Algérie sur la carte mondiale du handball. Lors des dernières échéances mondiales, les Verts ont toujours gravité entre la 15e et la 20e places. Cette fois-ci, l'objectif est clair : se qualifier pour les huitièmes de finale. Pour cela, il faudra se sortir d'un groupe compliqué, composé de la France et de la Suède, finalistes des derniers Jeux olympiques, de la République tchèque, de l'Egypte et des Emirats arabes unis. Si les trois équipes européennes semblent «intouchables» selon le directeur technique national Habib Kheraïfia, la quatrième et dernière place qualificative pour le 2e tour est à la portée des Algériens. Ce dernier ticket se jouera donc entre les trois nations arabes, même si les Emirats sont un ton en dessous. On assistera donc vraisemblablement à un nouveau duel algéro-égyptien qui s'annonce épique. D'ici là, le Sept algérien connaîtra une préparation complète, avec un tournoi automnal au Brésil, où les partenaires d'Omar Chehbour pourront jauger leurs forces face à leurs rivaux égyptiens, puis une joute en Espagne et, pour finir, le tournoi de Nantes en présence de la France. Ces derniers jours, les Fennecs ont affronté des clubs européens en Suisse pour un bilan mitigé d'une victoire et une défaite. L'équipe nationale devrait monter en puissance jusqu'au Mondial, avec une seule idée en tête : imiter leurs homologues footballeurs, et accrocher un huitième de finale historique.
