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Les réseaux de la corruption
Publié dans El Watan le 18 - 07 - 2006


Transparency International n'avait, tout compte fait, pas tort de cataloguer l'Algérie parmi les pays les plus corrompus du monde. Le directeur central des opérations fiscales de la direction générale des impôts (DGI), Mohamed Guidouche, a livré dimanche des révélations sur le niveau de corruption qui caractérise certaines structures locales du ministère des Finances qui donnent froid dans le dos. La réalité terrifiante décrite par M. Guidouche montre, preuve à l'appui, que la corruption dans notre pays prospère grâce aux solides réseaux qu'elle a réussi à tisser, au fil des années, dans les rouages de l'Etat. Résultat terrorisant : la mafia est aujourd'hui suffisamment puissante pour, par exemple, placer ses hommes à la tête de n'importe quelle recette des impôts. Le choix de la mafia d'« infiltrer » les services locaux des impôts n'est pas difficile à comprendre. En s'assurant la complicité à grande échelle des fonctionnaires qui y travaillent, la mafia a à l'idée de veiller à la pérennité de ses commerces illégaux et se met à l'abri des représailles de l'Etat. C'est ce qui fait sans doute qu'aujourd'hui le ministère des Finances se retrouve dans l'incapacité de recouvrer plus de 300 milliards de dinars d'impôts. Les aveux du directeur central des opérations fiscales de la DGI permettent de mieux comprendre, a posteriori, comment se bâtissent chez nous les fortunes et, surtout, comment d'innombrables quartiers résidentiels ont poussé comme des champignons dans les grandes villes durant la dernière décennie. On comprend mieux aussi pourquoi certains hommes d'affaires réussissent mieux que d'autres et pourquoi les opérateurs étrangers y réfléchissent encore à deux fois avant de se décider à venir investir leurs capitaux. Le contrôle de certaines recettes fiscales par des fonctionnaires véreux explique en outre la raison pour laquelle la population s'attaque systématiquement aux recettes des impôts lorsqu'il y a des mouvements de protestation. C'est que ces structures censées appliquer le principe selon lequel tous les citoyens sont égaux devant l'impôt ont fini par devenir le symbole de hogra et d'injustice. Une hogra infâme qui fait que le petit commerçant du coin est régulièrement harcelé au moment où le fisc déroule le tapis rouge aux escrocs et aux fraudeurs. Aussi, la décision de la DGI de donner un grand coup de pied dans la fourmilière pour stopper la dérive rassure. A vrai dire, le fait de reconnaître publiquement que les choses ne vont pas pour le mieux constitue déjà une avancée appréciable quant au problème de la corruption. Il est à espérer maintenant que d'autres institutions suivent l'exemple du ministère des Finances. L'attente est grande dans la mesure où tout le monde sait que la corruption est un phénomène qui s'est généralisé dans l'administration.

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