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«L'Algérie gagnerait à diversifier ses financements»
Traoré Boubacar Sidiki. Représentant du groupe de la BAD en Algérie
Publié dans El Watan le 30 - 09 - 2014

Le groupe de la Banque africaine de développement (BAD) célèbre cette année ses cinquante ans d'existence. En octobre 2009, cette institution financière, dont la coopération avec l'Algérie remonte à 1971, a officiellement ouvert une représentation à Alger. Son représentant résidant en Algérie, El Hadj Boubacar Sidiki Traoré, dresse, à travers cet entretien, un premier bilan des activités de la BAD en Algérie, tout en nous livrant son analyse sur les perspectives de coopération entre les deux partenaires.
-Le bureau de la BAD à Alger est opérationnel depuis déjà cinq ans. Quel bilan tirez-vous de vos activités en Algérie ?
L'Algérie est un partenaire stratégique et d'exception pour le groupe de la BAD, dont elle est également membre fondateur et 4e plus grand actionnaire africain, avec une part de plus de 4,21 % de participations au capital de la banque.
Depuis la décision des autorités algériennes de suspendre le recours aux emprunts extérieurs, la BAD intervient en Algérie essentiellement à travers des opérations d'assistance technique et d'appui au programme de développement.
-En quoi consistent exactement ces opérations d'appui et d'assistance techniques que vous menez en Algérie ?
Actuellement, la BAD met en œuvre en Algérie cinq opérations d'appui et d'assistance techniques d'une enveloppe financière globale d'environ 4,5 millions de dollars.Il s'agit, en substance, d'opérations de renforcement des capacités du ministère des Finances et de modernisation de son système de communication et de collaboration, d'appui au recadrage de la stratégie e-Algérie, d'assistance à la mise en œuvre des plans de modernisation des systèmes d'information des banques publiques, ainsi que d'un projet d'appui à la promotion des jeunes entrepreneurs agricoles.
-Entreprenez-vous des actions en direction du secteur privé algérien ?
Nous sommes actuellement en consultations très avancées avec les pouvoirs publics pour voir comment contribuer au développement du secteur privé, notamment à travers des instruments de prêts à long terme, de prises de participations, de capital-investissement et autres. L'Algérie a des titans dans le secteur privé et celui-ci est, pour nous, une niche, qui nous fait rêver en tant qu'institution financière. Même si l'Algérie ne recourt plus aux financements extérieurs, la BAD peut désormais collaborer avec le secteur privé à la faveur du décret 13-320, qui précise les modalités de recours aux financements nécessaires à la réalisation d'investissements étrangers directs ou en partenariat.
-Avez-vous initié des démarches de coopération concrètes avec des opérateurs privés ?
Des opérateurs privés algériens nous ont déjà approché. De même, nous avons lancé une stratégie de collaboration avec les six banques publiques de la place locale afin de contribuer à soutenir le secteur privé. La BAD est à même de mettre en place des financements pour près de 2 milliards de dollars sur une période de 2 à 3 ans et à des conditions très favorables, au vu de ses importantes capacités de financement sur le marché international, sachant qu'elle bénéfice de la note «tripe A», qui lui confère d'importantes possibilités à l'international. Aussi, l'Algérie gagnerait à diversifier ses financements pour favoriser la diversification de son économie et soutenir notamment le chaînon manquant du développement, à savoir le secteur de la PME-PMI.
-Comment analysez-vous l'état de santé actuel de l'économie algérienne et quel rôle peut-elle tenir à l'échelle du continent africain ?
Les perspectives de l'économie algérienne restent très favorables, notamment à la faveur du nouveau plan quinquennal qui vise à faire de l'Algérie un pays émergent avec des taux de croissance de 7%. Ceci étant, nous considérons que la première richesse de l'Algérie est ses importantes ressources humaines. A l'échelle du continent africain, nous la considérons comme l'un des quatre plus importants moteurs de développement aux côtés du Nigeria, de l'Afrique du Sud et de l'Egypte.L'Algérie a énormément à gagner en jouant à fond sa profondeur africaine, car elle a une image des plus favorables et un tel crédit au sein du continent.


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