Le parc d'attraction Aladin land, seul espace de distraction dans toute la wilaya de Tébessa, est menacé de fermeture par titre exécutoire dans les jours à venir, selon un dossier remis à El Watan. En effet, le locataire D. A., de cet espace situé sur la route menant vers Annaba et qui s'étend sur plus de 4 hectares, (géré par la direction de l'agence foncière de Tébessa) et propriétaire d'une quinzaine de manèges et d'aires des jeux, avait délivré au mois de mai dernier à un fournisseur de manèges deux chèques d'un montant de 50 millions de dinars chacun, qu'il devait retirer de la banque nationale d'Algérie à la date échue. Présentant ces deux documents à la banque, le fournisseur, répondant aux initiales S.O., a été surpris par le rejet des chèques pour défaut de provisions. Aussitôt la direction de la banque a saisi son client par une injonction de régularisation de cet incident de paiement, dans les brefs délais mais en vain. Au mois d'août, le créancier, et après avoir tenté par tous les moyens de faire valoir son argent, a fait appel à un huissier de justice pour entamer une procédure d'exécution forcée. En septembre dernier, l'officier ministériel a averti le débiteur par le biais de son fils afin de créditer sa banque par la somme en cause et régler à l'amiable le litige dans un délai de 10 jours, chose qui n'a pas été faite, selon un rapport de l'huissier de justice. Par conséquent S.O. est en droit de recouvrer son argent par la fermeture du parc d'attraction d'ici là. Pour plus d'éclaircissements, nous avons tenté de joindre D. A. par téléphone, mais nous n'avons pu avoir un répondant. Il est à signaler que plus d'une centaine de postes de travail ont été créés après l'ouverture du parc d'attraction, lequel était fermé depuis une vingtaine d'année. La wilaya de Tébessa possédait dans les années 1980 en cet endroit même l'un des plus grands parcs d'attraction de l'Algérie. La mauvaise gestion était derrière sa dégradation, puis la disparition inexpliquée de ses manèges. Le dernier, la grande roue, a été démonté et vendu par décision de l'APW de l'époque.
