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«Je ne voudrais pas prendre la place de Béji Caïd Essebsi»
Hamadi Redissi. politologue tunisien
Publié dans El Watan le 28 - 10 - 2014

Pour le politologue Hamadi Redissi, la composition du nouveau Parlement en Tunisie est très complexe.
-Le professeur Redissi ne souhaite pas être à la place de Béji Caïd Essebsi, sorti pourtant victorieux des élections législatives, pour former une majorité gouvernementale et trouver une issue à ce casse-tête. Quel sera l'impact de la bipolarisation sur les perspectives politiques ?
Les résultats des élections ont confirmé la bipolarisation entre Ennahdha et Nidaa Tounes, déjà perçue de longue date dans le paysage politique en Tunisie. Une telle situation n'aurait pas causé de soucis, si c'était dans une démocratie stable comme la Grande-Bretagne. Mais, étant la précarité des équilibres en Tunisie, le mieux serait de proposer un gouvernement d'intérêt national, afin que Nidaa Tounes évite également les suspicions de larges franges parmi ses membres en cas d'une coalition avec Ennahdha. Or, les réserves de certains partis, par rapport à une éventuelle coexistence dans le même gouvernement qu'Ennahdha, rendent difficile cette alternative. C'est trop complexe et je ne voudrais pas être à la place de Béji Caïd Essebsi à ce moment-là.
-Y aura-t-il un nouvel épisode de gouvernement de technocrates ?
Absolument pas. La situation, issue des législatives de dimanche dernier, ouvre sur une législature de cinq ans, où un programme socioéconomique est envisagé pour être appliqué. Ce n'est nullement comme les périodes transitoires. Donc, je pense qu'il est exclu de recourir de nouveau à cette formule.
-La victoire de Nidaa Tounes est-elle une sanction électorale contre Ennahdha ou le résultat d'un savoir-faire particulier de Béji Caïd Essebsi ?
C'est un mélange de plusieurs facteurs à la fois. D'une part, il ne faut pas ignorer que l'avancement des élections législatives par rapport aux présidentielles a poussé Béji Caïd Essebsi à jouer toutes ses cartes lors du scrutin législatif. Le président de Nidaa Tounes sait, pertinemment, qu'un éventuel échec de son parti aux législatives compromettrait sérieusement ses propres chances aux présidentielles. D'où la bataille acharnée, livrée par Béji, à la tête des listes électorales de son parti. Le désir d'écarter Béji de la vie politique, par Ennahdha, a transcendé le vieux dirigeant. D'autre part, la gouvernance catastrophique des gouvernements de la troïka a été derrière une sanction populaire contre Ennahdha via l'arbitrage des urnes, lors du premier vote qui s'est proposé. Les islamistes d'Ennahdha ont été donc piégés à leur propre jeu.


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