Les participants au Colloque international sur le thème «Les amis de la Révolution algérienne qui s'est tenu lundi et mardi derniers à la maison de la culture de Chlef, ont proposé la création d'un prix international récompensant les meilleurs œuvres sur la Révolution algérienne. Ils ont, en outre, insisté sur la nécessité de mettre en place un réseau d'échanges entre les chercheurs algériens et étrangers qui s'intéressent à l'écriture de l'histoire de la Révolution de notre pays. Ce sont là les principales recommandations adoptées à l'issue du colloque, qui a réuni pendant deux jours des historiens d'Algérie, de France, de Suède, de Norvège, de Grande-Bretagne, d'Italie, d'Egypte et de Turquie. Une série de conférences ont ainsi été données sur les sympathisants de la cause algérienne, dont des journalistes et écrivains, ayant soutenu l'indépendance de l'Algérie. Le Pr italien, Andrea Brazzoburo, du Centre d'histoire de l'université Sorbonne-Paris, a cité l'exemple de Giovanni Pirelli, un bourgeois de Milan qui avait aidé les Algériens traversant la Tunisie, à rejoindre l'Italie pendant la guerre de Libération nationale. De son côté, le Pr à l'université de Paris 8, Tramore Quemeneur, a abordé «Les désobéissances de soldats français pendant la guerre d'Algérie. Se basant sur des archives militaires françaises, il a révélé le nombre de réfractaires estimé à 12 000, entre déserteurs, insoumis et ceux qui ont refusé de porter les armes ou l'uniforme. Parmi ces derniers, figure le militant Henri Maillot, qui est tombé au champ d'honneur en 1956 à El Karimia, dans la wilaya de Chlef.Il faut noter que cette rencontre a été organisée par la faculté des sciences humaines et sociales de l'université Hassiba Ben Bouali de Chlef, en collaboration avec la wilaya et le ministère des Moudjahidine.
