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Le Niger, un îlot de stabilité, mais jusqu'à quand ?
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Publié dans El Watan le 26 - 01 - 2015

Cerné de toutes parts par des conflits divers, le Niger apparaît comme un îlot de stabilité. Ce pays a fait l'objet d'une intervention lors du colloque international «Carrefours sahariens» organisé au CRASC à Oran.
Se gardant de tout triomphalisme et tenant compte d'un certain nombre de facteurs de vulnérabilité, Ibrahim Yahaya Ibrahim, du département des sciences politiques de l'université de Floride (USA), tente de démêler la situation de ce pays de plus de 10,7 millions d'habitants et où la minorité touareg représente près de 9,3% de la population. Comme son voisin malien, le Niger a également connu des mouvements de rébellion, notamment en 1916, 1990 et 2007.
Ce facteur lié à l'ethnicité contribue à la constitution d'un espace fertile pour les intrusions de type islamiste et donc de menace de déstabilisation, au même titre que le non-développement économique (chômage), la faiblesse de l'Etat, l'existence au sein de la société d'un islam radical d'inspiration salafiste ou wahhabite.
Concernant le cas précis de la religion musulmane introduite dans cette région à partir du XVe siècle et son évolution à travers l'histoire, Ibrahim Yahaya a avancé une idée qui suscite le débat : «La colonisation française, comme c'est le cas au Niger et au Mali, a eu pour effet d'affaiblir le pouvoir religieux caractéristique des périodes antérieures en marginalisant ses élites et en les faisant sortir de la sphère politique, contrairement à la colonisation britannique (Nigeria) qui les a, au contraire, renforcées.»
A l'indépendance, le pouvoir au Niger a en quelque sorte poursuivi cette politique en se basant sur les élites locales plutôt que sur les notables religieux. «La situation est complètement différente au Nigeria où l'islam a pris des proportions beaucoup plus importantes avec les religieux qui ont maintenu et renforcé leur influence durant et après la colonisation», ajoute le chercheur qui, pour illustrer ses propos, évoque l'existence de plusieurs mouvements extrémistes (le plus apparent étant Boko Haram) qui ont fini par radicaliser leur discours.
Par rapport à la question touareg, le chercheur fait remarquer la différence fondamentale dans la façon dont la crise a été traitée au Niger, où la revendication autonomiste existe mais n'est jamais exprimée de manière aussi forte qu'au Mali. «Au Niger, les activistes touareg n'ont jamais été qualifiés de ‘bandits' par le pouvoir en place et leurs revendications portent plutôt sur les questions de représentation au sein des institutions ou de développement, c'est-à-dire arracher plus de dividendes dans l'exploitation des richesses minières par les multinationales, car seuls 15% sont reversés en ce moment.»
A cela vient s'ajouter l'idée que, comparée aux autres pays, l'armée nigérienne est opérationnelle de manière permanente dans la région, mais aussi le fait que la coopération reste effective avec les puissances militaires, dont la France et les Etats-Unis, qui disposent d'une base (drones). L'universitaire rappelle qu'au plus fort de la crise du Sahel, «le Niger a été épargné», mais il estime que tout dépend de l'évolution de la situation.


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