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Une reconnaissance au compte-gouttes
Diplômes de l'Institut supérieur de traduction
Publié dans El Watan le 28 - 01 - 2015

J'ai perdu mon poste d'emploi dans l'enseignement à cause d'un atermoiement bureaucratique», regrette Omar. Titulaire d'un magister en traduction obtenu en 2008 à l'Institut supérieur arabe de traduction (Isat), il est classé «premier sur 35 candidats» au concours d'accès au poste de maître assistant classe B à l'université de Béjaïa.
«Après étude de mon dossier, l'université a accepté ma candidature à condition de le compléter ultérieurement par un certificat d'équivalence de mon diplôme dûment établi par le ministère de l'Enseignement supérieur», explique-t-il. En fait, la reconnaissance des diplômes dispensés par l'Isat est une histoire longue et complexe. L'Institut supérieur de traduction est une structure de la Ligue arabe. Convoité par plusieurs pays membres de l'instance panarabe, l'Algérie finit avec un grand effort diplomatique par l'installer sur ses terres et l'inaugure officiellement et en fanfare dès janvier 2005.
Des enseignants et étudiants de divers pays s'y inscrivent et louent la qualité de formation dispensée par cet établissement. Pourtant les diplômes délivrés restent longtemps en attente de reconnaissance par le ministère de l'Enseignement supérieur. «J'étais inscrit à l'école doctorale de traduction. J'y ai passé trois mois. Mais face à la légèreté de la formation, j'ai opté pour l'Isat au regard de la qualité de l'enseignement. Maintenant que je suis diplômé de cet établissement et que j'ai acquis une formation de bon niveau, je peine à faire reconnaître mon diplôme», s'offusque Omar.
Selon le directeur administratif de l'Institut, après de longues années d'efforts et des dizaines de courriers adressés aux institutions concernées – ministère de l'Enseignement supérieur et celui des Affaires étrangères-, le 15 mai 2014, une convention-cadre de partenariat pédagogique et scientifique a enfin été signée entre le ministère de l'Enseignement supérieur et l'Isat. «Il aura fallu l'intervention de l'actuel ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, pour débloquer la situation», révèle Mohamed Sayad.
L'article 8 de ladite convention stipule clairement que les diplômes dispensés par l'Isat sont reconnus par le ministère de l'Enseignement supérieur. Il est suivi par l'article 9 qui précise : «Les demandes d'équivalence des diplômes délivrés par l'Isat avant l'entrée en vigueur de cette convention seront étudiées au cas par cas, après vérification de la satisfaction des conditions pédagogiques, scientifiques et législatives en vigueur au niveau du ministère de l'Enseignement supérieur». «Nous avons déposé 45 dossiers, complets et solides au niveau du ministère. Mais du 20 juillet à ce jour, on n'a toujours rien reçu.
La seule équivalence délivrée est celle d'une diplômée palestinienne dont la demande a été présentée par l'ambassade d'Egypte», informe le DAF. Ce dernier déplore la lenteur des procédures et s'interroge sur les tenants et aboutissants de ce retard d'autant qu'il affirme savoir que tous les dossiers déposés ont été étudiés et vérifiés par les responsables des équivalences au niveau de la tutelle. «Il ne manque que la formalité de reconnaissance», assure-t-il. «On m'a fait traîner durant plus de trois mois.
Un responsable du ministère m'a dit un jour : vous avez fait votre choix (Isat), assumez maintenant», dénonce Omar, à qui l'université de Béjaïa a fini par retirer le poste d'enseignant à cause de l'absence de l'équivalence de son diplôme de magister. «Nous avons perdu beaucoup d'étudiants étrangers. Ces derniers venaient de différents pays, surtout arabes, à l'instar de la Tunisie, de la Palestine, de l'Irak, du Yémen ou encore des Comores.
Mais nombre de ces Etats ne délivrent plus de bourses à leurs étudiants puisque leurs diplômes n'étaient pas reconnus», déplore notre interlocuteur. Plus que le retard enregistré dans la délivrance de l'équivalence des diplômes, Mohamed Sayad s'interroge sur le sort réservé à la convention signée. «La convention ne figure pas dans le Journal officiel. Elle n'a pas non plus été transmise à la fonction publique. Seule la copie qu'on détient prouve son existence.
Cela va compliquer la tâche à nos diplômés pour pouvoir s'inscrire en doctorat ou trouver un emploi dans la Fonction publique», déplore le DAF de l'Isat. Contacté par téléphone, le directeur de l'enseignement au sein du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique assure que les dossiers remis ont été traités. «Nous avons reçu les dossiers, nous les avons traités, validés puis remis à la directrice», assure-t-il simplement.


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