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Selon la Banque mondiale : L'Algérie appelée à réduire ses dépenses
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Publié dans El Watan le 08 - 02 - 2015

Pour faire face à la chute des cours pétroliers, l'Algérie n'aura d'autres choix que de réduire ses dépenses ou d'emprunter pour financer son déficit budgétaire. C'est ce qu'a estimé, en substance, l'économiste en chef de la Banque mondiale (BM) pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), Shanta Devarajan, dans une récente interview publiée sur le site officiel de la banque.
Analysant les effets du recul des prix du brut sur les économies de la région MENA, l'expert de la BM a ainsi souligné que de nombreux pays exportateurs de pétrole, à l'instar de l'Algérie, vont nécessairement continuer à être confrontés à une diminution de leurs recettes et«s'ils ne revoient pas leurs dépenses à la baisse, ils connaîtront un déficit budgétaire supérieur à leurs prévisions». A l'origine, a-t-il expliqué, nombre de ces pays «avaient élaboré leur budget pour l'exercice en cours sur la base d'un prix du baril à 80 ou 85 dollars», alors que les cours du brut évoluent actuellement bien en deçà de 60 dollars.
A l'inverse des riches monarchies du Golfe, notamment l'Arabie Saoudite, qui dispose d'un matelas financier de 900 milliards de dollars, les autres pays pétroliers dont les réserves de change sont bien moins importantes, telle l'Algérie, ne peuvent s'autoriser de creuser leurs déficits, soutient l'économiste de la BM. Aussi, tranche-t-il, ces pays «devront faire un choix : réduire leurs dépenses ou continuer à emprunter pour financer leur déficit». Pour le cas de l'Algérie, préconise-t-il, l'une des réactions possibles face à la baisse des cours du pétrole serait de réduire les subventions aux prix internes de l'énergie, comme commencent déjà à le faire d'autres pays exportateurs de brut.
Pour s'adapter réellement au déclin des cours pétroliers, relève en définitive l'expert de l'institution de Bretton Woods, il faudra avant tout «procéder à une certaine rationalisation des dépenses». Et d'observer en ce sens que l'Algérie tendrait plutôt à éviter de réduire son budget d'équipement mais qu'elle pourrait, toutefois «faire des coupes dans ses dépenses de fonctionnement».
Depuis le mois de juin dernier, faut-il le rappeler, les cours mondiaux du brut ont perdu près de 60% de leur valeur. Dans ses dernières prévisions, la Banque mondiale avance que selon la situation actuelle du marché à terme, sur lequel le prix du baril de pétrole livrable en août 2015 est de 56 dollars, il y aurait «peu de raisons d'espérer un redressement des cours pétroliers». Bien que ses équilibres financiers et budgétaires soient déjà sérieusement mis à mal par la chute des cours du brent et la baisse de ses recettes pétrolières, l'Algérie, convient-il de souligner, continue à tergiverser quant à la mise en place d'une politique de rationalisation des dépenses publiques.


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