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Cité des Frères Abbas : Capitale de l'informel et du chaos urbanistique
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Publié dans El Watan le 15 - 02 - 2015

Nichée entre le quartier de Sidi Mabrouk et celui de Daksi, la cité populeuse des Frères Abbas plus connue sous le nom de Oued El Had étale ses tentacules jusqu'à la rivière de Sarkina. Construit dans les années 1960, le quartier a eu pendant longtemps la triste réputation «de quartier chaud» où il n'était bon ni de se promener ni de s'y rendre. La cité manquait des structures sociales les plus élémentaires.
Aujourd'hui, les choses ont évolué. Les habitants se sont lancés corps et âme dans le commerce de tout genre qu'il soit licite ou illicite. L'informel s'y est tout de même taillé la part du lion. A telle enseigne que les vendeurs se sont accaparés de larges espaces aussi bien à l'intérieur qu'à la périphérie de la cité comme, c'est le cas rue Bouchaïr Mohamed et à proximité du rond-point de Daksi, tout le long de la route menant à la cité Benchicou où des dizaines de vendeurs ambulants de fruits et légumes s'y sont installés depuis des lustres.
Le constat est valable également au niveau de l'artère principale de la cite Oued El Had, à proximité du boulevard de l'ALN dénommée jusqu'à aujourd'hui «rue A», où une multitude de marchands proposant de la friperie, des produits électroménagers et même des produits périssables. Des vendeurs de viande d'origine douteuse vendue sur des étals de fortune (le quartier étant connu pour abriter des abattoirs clandestins) y élisent domicile chaque après-midi. L'insécurité, le charivari provoqué par les vendeurs, les nuisances sonores, jusqu'aux trottoirs squattés par les commerçants sont autant de désagréments dénoncés par les riverains.
Des associations représentant ces derniers sont unanimes à déplorer l'insalubrité et le laisser-aller dans lesquels Oued El Had est confiné. En effet à l'entrée de la cité l'on est consterné par la présence d'une décharge d'ordures débordant jusque dans les alentours. Et au fur et à mesure que l'on s'enfonce dans le quartier, l'on fait le même constat pour toutes les niches à ordures en béton installées par les services de la commune sur les trottoirs, lesquels n'arrivent pas à contenir tous les détritus qui s'accumulent tous les jours. «De plus, les agents communaux chargés de l'entretien de la cité se contentent de balayer uniquement sur l'artère principale bordant le marché informel», regrette un habitant. L'on peut constater également que la quasi-totalité des bouches d'égout sont dépourvues de couvercles. Ces derniers ont tout bonnement disparu et les égouts sont obstrués par les amas de pierres ou les sacs d'ordures.
Des chaussées dégradées
Les eaux usées d'où émanent des odeurs nauséabondes coulent le long des voies donnant au quartier constitué d'un enchevêtrement de petites bâtisses collées les unes aux autres, des allures d'immenses favelas. Les représentants des associations de quartiers évoquent également les travaux de réfection de la chaussée qui durent dans leur cité depuis des lustres. Les nids de poule et les crevasses sont depuis longtemps un calvaire pour les piétons et les automobilistes.
Et ce ne sont pas les rafistolages occasionnels qui vont résoudre les problèmes de bitume et de trottoirs défoncés. Un habitant du quartier nous dira à ce propos : «Tous les travaux entamés ne font qu'enfoncer la cité un peu plus dans la clochardisation. Les entrepreneurs ne font que du replâtrage pour toucher leur dû et repartir illico vers d'autres projets alors que les travaux réalisés à Oued El Had ne durent que quelques mois, car avec la saison des pluies les couches de bitume sont emportées par les eaux et la boue reprend ses droits». En tout état de cause les représentants des habitants de Oued El Had, outre le manque d'hygiène qui demeure leur principale préoccupation, lancent un appel aux pouvoirs publics pour prendre des mesures afin d'éradiquer les marchés informels qui se sont installés dans leur cité ou du moins les délocaliser comme ce fut le cas pour d'autres marchés de la ville.


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