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Les algérois et les fleurs : Une relation épineuse
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Publié dans El Watan le 18 - 02 - 2015

Les Algériens sont devenus moins romantiques. Triste est de tirer cette conclusion d'une capitale où le nombre de fleuristes a énormément régressé ces dernières années. «On ne se rend chez un marchand de fleurs que par obligation, s'exclame un fleuriste à Bir Mourad Raïs.
Acheter un bouquet de fleurs ne se fait que si une occasion se présente : demander la main d'une jeune fille, un mariage ou réparer des conflits conjugaux.» Pis encore, d'après notre interlocuteur, tenir un bouquet de fleurs aujourd'hui est source de complexes. «La plupart de ceux qui en achètent me demandent un sachet assez grand pour le cacher.
Leur prétexte est l'impossibilité de passer inaperçu dans les rues de la capitale avec un bouquet dans la main. La situation est encore pire pour ceux qui prennent le bus», ajoute-t-il. Notre fleuriste, qui avoue avoir choisi ce métier par amour, explique ces comportements par l'absence quasi totale de la culture florale dans l'esprit des nouvelles générations d'Algériens.
Même dans les fêtes mondialement connues, l'afflux des clients vers les échoppes florales de la capitale est très minime par rapport aux années précédentes. L'exemple le plus récent date de ce samedi, jour de célébration de la Saint-Valentin, ou la fête de l'amour. Même si cette fête est importée, elle a toujours été une date à laquelle se préparaient les fleuristes. «C'est la première fois que je ne vends pas toute la quantité de fleurs que j'avais», rétorque Mohamed, fleuriste à la place du 1er Mai. Sa seule explication est la vague de protestations contre les atteintes au Prophète qui ont poussé les jeunes à refuser la célébration de cette fête de l'amour. «Nous ne faisons un bon chiffre d'affaires que lors de la Journée de la femme ou la Fête des mères. Sinon, nous devons attendre la saison des mariages pour pouvoir vendre», ajoute-t-il.
Un créneau rentable négligé
Le manque de rush vers les fleuristes dans la capitale n'est pas seulement dû à la régression de la culture florale dans l'esprit des Algérois, mais aussi au prix exorbitant imposé par certains vendeurs. En ce 14 février, le prix de la rose a dépassé, dans certains quartiers «chics», les 200 DA l'unité. Leur excuse est que ces fleurs sont importées. «Comme nous sommes en hiver et que la production nationale n'est pas très abondante, nous sommes obligés d'importer ces roses des pays où il fait plus chaud», justifie un fleuriste à Hydra.
Ces roses importées ont, selon notre interlocuteur, des tiges bien droites et tiennent plus longtemps dans un vase. La fleur algérienne a été cédée à raison de 100 à 140 DA l'unité. «Avec de pareils prix, un bouquet basique de seulement 10 roses me reviendrait à 1400 DA. Agrémenté, il peut atteindre les 2000 DA facilement. Pour mon épouse, un pull à 1000 DA va durer plus longtemps, il est plus utile et préserve mon budget», déclare, avec humour, Omar, un trentenaire nouvellement marié.
Pour M. Boulenouar, SG de l'Ugcaa, cette flambée des prix des fleurs est due à plusieurs facteurs. Parmi les plus importants, le manque d'espaces de plantation. S'ajoute à cela le désintérêt de l'Etat quant au développement de ce créneau qui fait la fierté de plusieurs pays. Ces derniers, entre autres le Maroc, ont su donner toute la valeur à la floriculture, qui représente une des pièces motrices de l'industrie du parfum, et de la cosmétique en général.


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