Les membres de l'assemblée générale de la Confédération africaine de football (CAF) sont appelés, aujourd'hui, à procéder au renouvellement d'une partie du comité exécutif. Le mandat de certains membres s'achèvera dans quelques heures. Le renouvellement des mandats s'opérera aujourd'hui. A priori, la composition du nouveau comité exécutif sera la même que celle du dernier mandat. La plupart des membres sortants se sont portés candidat pour leur propre succession. Il faut préciser que cette élection se fera sur la base d'un vote géographique. Chacune des six zones réparties selon le critère géographique élira son candidat. Almany Kabele Camara (Guinée), Kwesi Nyantaki (Ghana), Tarek Bouchemaoui (Tunisie), Constant Omari Selemani (RD Congo), Kalusha Bwalya (Zambie) n'auront aucune difficulté à conserver leur poste. Le comité exécutif ne s'encombrera pas de nouvelles têtes à la veille de la réélection de Issa Hayatou pour un nouveau mandat à la tête de la CAF. Pour concrétiser son rêve, le Camerounais a besoin que les statuts soient modifiés afin de lui permettre d'enfiler un 7e mandat. La machine s'est mise en branle afin de modifier les statuts pour permettre à Issa Hayatou de rester à la tête de l'instance africaine, bien que les textes indiquent qu'aucun dirigeant ne peut être président à plus de 70 ans. Le Camerounais atteindra cet âge dans un an (il est né le 9 août 1946). La CAF se serait mise en branle pour «triturer» les textes afin d'ouvrir la voie à Issa Hayatou pour un 7e mandat et une présidence à vie, à l'instar de ce qu'a déjà fait Joseph Sepp Blatter, le président de la FIFA qui ne veut pas lâcher le gouvernement du football. Ce 7 avril est une journée particulière pour le Tunisien Tarek Bouchemaoui et le Congolais (RDC), Constant Omari Selemani, qui se présentent pour la double élection (comité exécutif CAF et FIFA). Ils sont trois, après le retrait de l'Algérien Mohamed Raouraoua, à briguer un mandat de 2 ans au comité exécutif de la FIFA : les deux premiers cités et l'Ivoirien Jacques Anouma dont le mandat (FIFA) arrive à terme. Ces deux élections passeront comme une lettre à la poste. La discipline de vote sera de rigueur et personne n'y dérogera. Sinon…
