Une semaine après la démission de Bentoubal, son successeur «intérimaire» à la tête du conseil d'administration du Chabab de Constantine, Mouhamed Haddad, est passé à la vitesse supérieure dimanche concernant les transferts. Le nouveau directeur général est parvenu à faire signer quatre joueurs dans la même journée. C'est Farid Cheklam (Nejran Saoudien) et Sabri Gharbi (MCA) qui ont ouvert le bal avec leur engagement de deux années chacun avec le CSC, soit deux renforts pour l'axe central et le milieu de terrain. Quelques heures après et toujours dans la journée de dimanche, un autre duo a rallié la ville des Ponts pour franchir l'étape finale. Aksas Amine, ex-défenseur du MCA, va enfiler le maillot du CSC pour les deux saisons à venir, suivi du latéral Zinedine Mekkaoui, qui revient au CSC après une saison de son départ. Une lecture rapide s'impose sur ces quatre opérations de recrutement : trois éléments sur les quatre nouvelles têtes ont quitté leurs clubs respectifs suite à des différends avec leur ancienne direction, ajouté à cela l'aspect lié à l'âge qui n'a pas été pris en compte dans ces transactions. M. Haddad est en principe au courant qu'Aksas et Cheklam ont dépassé la trentaine, alors que Gharbi et Mekkaoui ont tous les deux 28 ans aujourd'hui. La direction a opté donc pour des joueurs expérimentés. Il faut dire que ce genre de profil nous rappelle étrangement l'époque Ferssadou-Boulhabib qui, pour l'info, font bouillir actuellement le CA/CSC. Plusieurs autres noms sont annoncés aussi au CSC, surtout celui de Yacine Bezzaz, qui aurait exprimé son souhait de revenir au Chabab cet été pour réaliser son petit rêve de terminer sa carrière au CSC, sinon pour le reste, la nouvelle direction a précédemment renégocié le contrat du coach français François Bracci. Ce dernier a finalement paraphé un contrat d'une année pour un salaire de 100 millions par mois au lieu des 120 décidés au départ par l'ex-directeur Omar Bentoubal. Enfin, l'ex-joueur Samir Benkenida a été désigné directeur sportif au sein du club de l'antique Cirta.
