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Hausse des prix, saleté et anarchie
Vente de bétail pour l'Aïd El Adha
Publié dans El Watan le 15 - 09 - 2015

Les prix des moutons ont significativement augmenté cette année, la moyenne oscillant entre 45 000 et 55 000 DA.
A moins d'une dizaine de jours de l'Aïd El Adha, il ne fait pas bon vivre à Alger. La ville présente un visage hideux et pestilentiel, un foirail à ciel ouvert. C'est du moins le constat avéré le temps d'une virée effectuée dans plusieurs localités de la capitale. En dépit d'une réglementation qui interdit la vente anarchique, les vendeurs de bétail ont élu domicile dans la plupart des quartiers, notamment populaires, faisant fi du respect de la loi qui prévoit la saisie systématique du bétail en cas de non-respect des dispositions de vente.
Au centre de la capitale, comme dans d'autres localités limitrophes, le constat est accablant. Nombreux sont ceux qui s'adonnent à cette activité «occasionnelle», en mettant en hibernation leur activité initiale afin de profiter de cette manne financière. D'autres commerçants préfèrent s'éclipser durant cette période en cédant les lieux à des maquignons qui viennent s'installer dans des endroits improprement incongrus pour exposer des moutons.
La situation qui prévaut a provoqué de tas de désagréments aux riverains. Les immondices, composés de foin et de détritus de mouton meublent le décor. Des pneus qui servent de mangeoire jonchent tout le long des avenues et ruelles, sans oublier les odeurs à donner envie de se pincer les narines.
Prix inaccessibles
D'autre part, ce qui vient envenimer la situation est la spéculation du marché des ovins. Il faut dire que durant cette période, le citoyen ayant une famille à charge chancelle puisqu'à peine sorti de la période du Ramadhan, des vacances et de la rentrée scolaire, ce dernier est rattrapé par l'événement du sacrifice et reste à la merci des spéculateurs.
Dans cette optique, M. Boulenouar a tenté de préciser que «les spéculateurs ne respectent aucune loi et que cette année ne sera pas une exception par rapport aux précédentes, la moyenne des prix appliqués par les spéculateurs oscille entre 45 000 et 55 000 DA pour un mouton de petite taille, une hausse considérable comparée aux années précédentes», explique ce dernier, tout en précisant aussi que «le nombre d'ovins au niveau de la capitale a sensiblement augmenté par rapport à l'année précédente pour s'élever à 300 000 têtes, l'équivalent de 10% du nombre global sur le territoire national». Par ailleurs, les spéculateurs justifient cette hausse à leur manière : «Nos charges sont énormes.
Les locaux nous reviennent cher et cela dépend de la région, de la superficie et surtout de l'emplacement du local. En plus des charges quotidiennes (nourriture et breuvage des bêtes), il y a aussi les frais de gardiennage», a expliqué un des spéculateurs.Sadeq Sebaoui, président de la Chambre de l'agriculture, a un avis différent de celui justifié par les mandataires. «De nombreuses raisons sont à l'origine de cette hausse ; d'abord il y a l'offre et la demande. Ensuite, les mandataires qui accaparent le marché des ovins, sans oublier la taxation des produits agricoles qui servent à l'alimentation des ovins, qui restent relativement chers», a-t-il manifesté.
Contrôle timide des autorités locales
Les autorités locales ont décidé depuis quelques jours de donner la réplique aux marchés informels qui pullulent dans la capitale en optant d'installer 119 sites pour la vente de bétail ainsi que l'installation d'une inspection de contrôle rigoureuse (contrôleurs d'hygiène et vétérinaires) qui doit sévir contre les marchands qui font fi de la loi. Cela dit, cette initiative semble faire «chou blanc» puisque quelques jours après la mise en exergue de la réglementation, l'activité illégale continue en toute impunité d'engranger des recettes incalculables au détriment du citoyen.
Dans ce sillage, Samir Al Kessouri, porte-parole de l'association de protection des consommateurs (Apoce), a indiqué que «la responsabilité imputée aux municipalité de délimiter les espaces de vente est bafouée. De ce fait, on ne peut en aucun cas contrôler les points de vente anarchiques, la santé du cheptel ainsi que les prix appliqués», a tenu à expliquer ce dernier.


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