En cette fin de semaine, une énième tentative d'immigration clandestine a été avortée par les gardes-côtes. En effet, dans le cadre de la sécurisation des frontières et de la lutte contre la criminalité organisée, les gardes-côtes d'Oran ont mis en échec des tentatives d'émigration clandestine de 44 personnes à bord de trois embarcations, selon une source sécuritaire. Ces candidats à l'émigration clandestine ont été interceptés au large d'Oran et de Mostaganem. Jeudi, 16 candidats à l'émigration clandestine ont été interceptés à bord de deux embarcations au large d'Oran. Selon nos sources, parmi ces derniers se trouvaient des mineurs, des Syriens et même un nouveau-né. Dans la wilaya de Mostaganem, les gardes-côtes ont intercepté, le même jour, au large de la plage de Bahara dans la commune de Ouled Boughalem, 28 candidats à l'émigration clandestine dont des mineurs. Originaires de la wilaya de Chlef, les haraga ont été interceptés aux environs de 4 heures du matin. Ce phénomène ne cesse de s'accroître malgré tous les efforts des autorités et des éléments de sécurité. Signalons que le code pénal prévoit des peines de prison à l'encontre des passeurs et une peine d'emprisonnement de 2 à 6 mois et une amende de 20.000 à 60.000 DA ou de l'une de ces deux peines à l'encontre de tout Algérien ou étranger résidant qui quitte le territoire national de façon illicite.
