Sous les regards attentionnés de l'état-major de la CAF, l'arbitre gambien Gassama, donne le coup d'envoi de sa énième finale. En effet, pour sa deuxième finale d'affilée en Ligue des champions, Bakary Papa Gassama n'a pas eu le rendement technique qu'on lui connaît. Il a laissé le match se jouer sur le terrain de l'engagement physique, lequel, par raisonnement stratégique, était à l'avantage des locaux qui sont de constitution très athlétiques. Après avoir pris une très sérieuse option au match aller en battant les Usmistes à Alger, le TP Mazembe, même chez lui, était exposé à tous les dangers. Il a attendu jusqu'à la 73' pour marquer sur un penalty généreux accordé par l'arbitre Gassama. D'entrée de jeu, précisément à la 3', Benayada, sans commettre de faute évidente, se voit infliger un avertissement et une sanction technique inconséquente. La stratégie arbitrale adoptée par Gassama, pourtant très expérimenté, s'est articulée sur les «à-côtés» de manière à éviter les cartons et laisser développer une négative adversité. Plusieurs actions, qui auraient mérité la double sanction (technique et disciplinaire) se sont déroulées dans cette demi-mesure pour amener vers l'énervement des joueurs à l'usure. Des tacles par derrière, des retenues par le maillot et des charges évidentes sont passés et sans aucune signification du moindre holà. Bakary Papa Gassama, qui attend d'être, encore une fois, sur les tablettes de la FIFA pour une participation à la prochaine Coupe du monde, devra, pour y figurer, changer de ronde et surtout ne plus composer avec les techniques de sonde.
