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Les universités arabes en retard de dix ans
Tareq Qahwaji. Spécialiste émirati en bibliothéconomie
Publié dans El Watan le 25 - 11 - 2015

- Lors de votre présentation du programme Turnitin, vous avez donné des taux internationaux sur le phénomène du plagiat, y a-t-il des statistiques identiques pour le Monde arabe ?
Il y a des statistiques dans tous les pays, sauf ceux du Monde arabe. La raison en est que ce dernier s'est mis récemment à utiliser ce genre de programmes. Les Emirats arabes unis et les pays du Golfe sont peut-être les premiers à s'y mettre car ils ont des budgets, mais réellement, ils ont commencé à utiliser ces systèmes depuis deux ou trois ans.
Et ce genre de statistiques a besoin de temps pour être fiables. En Grande-Bretagne, ce phénomène a été mesuré (avec ce programme) durant sept ou huit ans. On doit donner une chance et un peu de temps à ces pays arabes (7 ou 8 ans) pour pouvoir chiffrer le phénomène du plagiat et voir si cela a influé sur la recherche scientifique.
- Pourquoi ces pays arabes ont-ils enregistré tout ce retard dans l'utilisation du programme antiplagiat qui existe depuis 1998 ?
La raison principale est d'ordre infrastructurelle, qui concerne internet et la technologie. Toute industrie, découverte ou projet scientifiquené en Occident prend des années avant d'arriver chez-nous. Le second problème est dû au handicap de la langue. Turnitin est un programme américain qui a commencé avec quelques langues dont l'anglais, le français, le chinois et il a tardé avec la langue arabe, car il n'y avait pas de demande de la part du Monde arabe. Internet a été introduit dans les universités arabes avec un retard d'au moins dix ans par rapport aux autres.
- Quelle est l'importance de la production scientifique arabe et sa perspicacité ?
Malheureusement, pour l'heure, il n'y a pas de possibilité de mesurer cela, car les recherches scientifiques arabes ne sont pas éditées sur internet. La manière la plus simple et la plus efficace pour mesurer l'importance d'une recherche, quelle qu'en soit l'origine, reste le «on line». En Inde ou au Pakistan, ils n'ont pu accéder au nucléaire que grâce aux études qu'ils ont publiées. Et ce sont des recherches de très haut niveau.
- Il y a aussi le problème des publications scientifiques internationales...
Ces revues se comptent par centaines de milliers dans le monde. Mais il y a plusieurs genres de périodiques. Ceux agréés par les universités du monde, selon lesquels est établie établissent leur évaluation périodique sont les revues scientifiques certifiées. Il y a aussi les revues scientifiques normales et certains de nos chercheurs y publient, mais les revues scientifiques certifiées sont en nombre limité, elles sont connues et ont une classification mondiale.
Dans le Monde arabe, le problème — que nous avons rencontré dans plusieurs pays — est que même le professeur d'université est appelé à publier dans une revue étrangère pour bénéficier d'une promotion. Cela a engendré l'élévation du niveau des publications étrangères et l'effondrement de celles arabes. J'espère que dans les pays arabes, des lois obligent le professeur ou l'enseignant universitaire à publier, en plus des revues étrangères, dans des revues arabes pour élever le niveau.


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