Afin de parfaire les connaissances linguistiques et culturelles des enseignants des langues française et anglaise des 3 paliers du système éducatif, la direction de l'éducation de Biskra a contracté une convention avec le centre d'enseignement intensif des langues (CEIL) de l'université Mohamed Khider (UMK). Depuis le mois d'octobre, les enseignants de français du primaire et du moyen concernés par cette formation, venant parfois de lointaines communes, font preuve d'une assiduité exemplaire, tandis que leurs collègues professeurs d'anglais du secondaire ne répondent pas à l'appel, a-t-on appris de sources fiables. En effet, seulement 2 professeurs d'anglais, sur la centaine normalement attendue, se sont présentés, samedi dernier au cours. Ceux enseignant la langue de Molière étaient quelques 180 à rejoindre les bancs du CEIL, souligne-t-on. «Pourquoi cette défection ? La direction de l'éducation aurait-elle mal communiqué ses intentions? Celles-ci sont d'améliorer les résultats scolaires des élèves en français et en anglais par le truchement du renforcement des connaissances et des capacités langagières des enseignants de ces deux langues étrangères. Les inspecteurs d'anglais auraient-ils pris à la légère cette opération ? Ont-ils assez motivé les enseignants en leur expliquant les objectifs et les bénéfices d'une telle initiative pour améliorer leurs compétences professionnelles?» s'interroge un professeur d'anglais de l'UMK encadrant cette session. «Conformément à l'entente passée avec la direction de l'éducation de Biskra, notre centre a mobilisé tous les moyens matériels et humains nécessaires dont une équipe pédagogique de haute volée pour assurer une formation de qualité aux enseignants désignés par leur tutelle. Effectivement, nous constatons un taux d'absentéisme trop élevé des professeurs d'anglais, et cela à l'opposé des enseignants de français. Nous avons signalé ce dysfonctionnement à la DE laquelle est seule habilitée à prendre les mesures idoines pour inciter tous les enseignants à participer à cette session de formation.», commente de son coté Zakaria Madouni, directeur du CEIL.
