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Insécurité et manque d'hygiène
Cité du 8 mai 1945 (Bab Ezzouar)
Publié dans El Watan le 29 - 11 - 2015

Les habitants de la cité Sorecal, dans la commune de Bab Ezzouar, notamment ceux de l'immeuble no 20, vivent au rythme des nuisances nocturnes.
De jeunes délinquants s'installent derrière l'immeuble pour s'adonner à tous les forfaits. «Ces jeunes consomment de la drogue et s'en prennent aux passants. Souvent, des bagarres éclatent entre eux.
On est obligés de supporter les injures et les insanités, même en fermant les fenêtres», confient-ils. Les habitants de la cité affirment avoir pris attache avec les services de sécurité à maintes reprises, afin qu'ils interviennent et mettent un terme à ces dépassements, en vain. «J'ai téléphoné plusieurs fois à la police. Les policiers se sont engagés à passer dans le quartier, mais ils ne l'ont pas fait.
J'ai également appelé la gendarmerie. Les gendarmes ne se sont également pas déplacés», déplore un habitant. Avec l'absence d'agents de police, les habitants de la cité redoutent le pire.
«Des jeunes passent des nuits entières à la belle étoile. Ce n'est qu'à l'aube qu'ils rentrent chez eux. Ils s'adonnent à la consommation de drogue et autres stupéfiants. Nous lançons un appel aux autorités compétentes afin qu'elles interviennent et mettent un terme à cette situation pénalisante», tonnent-ils. Outre la cité du 8 Mai 1945, d'autres endroits de la commune de Bab Ezzouar sont sous l'emprise de jeunes délinquants.
A la cité El Wouroud, des jeunes exploitent les espaces communs des immeubles pour élever des chiens. «Des jeunes élèvent des chiens dans des placards réservés aux concierges.
Des odeurs nauséabondes en émanent. L'air devient irrespirable dans le bâtiment», assurent les habitants. Et d'ajouter : «Certains résidants ont essayé de mettre un terme à cette situation, mais il l'ont payé cher.»
En effet, les habitants des immeubles qui ont tenté de résoudre le problème se sont fait agresser par ces jeunes délinquants. Ces derniers n'hésitent pas à utiliser leurs chiens généralement promenés sans muselière.
«Des pères de famille ont été mordus par ces chiens, alors que de telles bêtes sont interdites dans d'autres pays», disent les habitants. En plus de l'insécurité qui règne dans les cités de la commune de Bab Ezzouar, le manque d'hygiène et l'insalubrité sont devenus des phénomènes inhérents à l'agglomération.
Si la collecte des déchets ménagers se fait de manière efficiente par les agents de l'APC, certains habitants, peu enclins à la préservation de leur cadre de vie, sortent leurs poubelles en dehors des horaires fixés par la municipalité.
S'ajoute à cela le manque de civisme de certains habitants qui, du haut de leur immeuble, jettent des sacs-poubelles dans les espaces attenant aux bâtiments, notamment dans ceux qui se trouvent derrière les appartements.
Des décharges à ciel ouvert se sont formées dans ces endroits.


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