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Instantané : Alger sans bidonville
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Publié dans El Watan le 21 - 12 - 2015

Fin 2016, la mégalopole Alger n'aura plus à traîner derrière elle le boulet des bidonvilles. Elle sera, apprend-on, la première ville du Maghreb et d'Afrique sans favela.
C'est en tout cas la promesse des pouvoirs publics de transformer Alger, d'ici une année, en cité «dégourbisée», débarrassée de ces excroissances qui, depuis l'Indépendance, n'ont eu de cesse d'amocher le cadre de vie. On serait tenté de paraphraser la chanson d'El Anka, mais autrement : «El Hamdoullilah, Mabkach el Kazdir fi Bladna !» On ne peut que se réjouir de l'Etat providence. Mais, il y a ce mais. Ce «mais» qui titille plus que jamais nos méninges. Car reloger les effets sociaux ne met pas à l'abri les causes.
Après avoir pris le taureau par les cornes afin d'éradiquer ces taudis – encore faut-il que d'autres squatters ne viennent pas réoccuper les sites libérés ou fassent main basse sur d'autres arpents juchés sur les flancs de colline de la capitale –, l'on ne peut faire l'économie d'une somme d'interrogations sur l'après-re-re-re-logement… Qui paie le loyer ? Qui paie les charges et autres obligations pour maintenir les biens en état ? Quel type de bail les locataires ont-ils signé et avec qui ? Quel est le montant des loyers et des charges ? Les heureux bénéficiaires du sésame ont-ils satisfait à l'obligation de souscrire une assurance ?
«Nous avons dû refaire toutes les finitions», crache un nouvel acquéreur. Pourquoi refaire des finitions d'un immeuble neuf ? Pourquoi n'a-t-on pas assujetti le constructeur ou le prestataire chargé d'installer les équipements à une assurance biennale ou décennale ? On a pensé aux «sentiers dallés, allées gazonnées et autres aires de jeu». C'est bien. Mais qui paie l'entretien ? On s'échine à baptiser des cités neuves en rapport avec le nombre de logements, alors que sous d'autres cieux, chaque site a une mémoire pour désigner un lieu ! Pourquoi l'anonymat ?
Est-ce une panne de cogitation ou un mépris ? Pourquoi ériger des immeubles de 10 étages, voire plus, dans des zones rurales ? «Nous moisissons depuis 25 ans dans des bidonvilles et sommes laissés sur le carreau», pestent des familles. Nous n'en disconvenons pas. Mais dans quel pays on obtient un logement gratos sous prétexte d'ancienneté ?
Enfin, on a eu vent de certains étudiants contraints d'«abandonner leurs études faute de transport». Est-ce pertinent de «gagner» un logement et de perdre son avenir ? En somme, une politique d'attribution de logements qui, bien qu'elle semble satisfaire et le donneur (pour avoir la paix) et le bénéficiaire (pour qu'il ne se rebelle pas) n'en reste pas moins une démarche à repenser. Car entre prise en charge et mise en décharge, la visibilité demeure quelque part opaque.


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