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Publié dans El Watan le 06 - 01 - 2016

- Ali Benflis (TalaiE el Houriat) : «Ce projet ne m'a inspiré que des réactions attristées»
Benflis est triste pour l'Algérie. Il pense que le mal profond dont souffre le pays n'a pas pour origine la Constitution, mais le système politique lui-même. Un système qui sacralise ou violente la Constitution à sa guise. «Nous sommes, explique-t-il, face à un système politique qui a fait son temps et a failli.
D'où le caractère vital pour le pays d'une transition démocratique graduelle, ordonnée et apaisée dont l'élaboration d'une nouvelle Constitution ne serait qu'un élément, qu'une étape.» Pour Benflis, le projet de révision constitutionnelle, rendu public hier, ne lui a inspiré que des réactions attristées. «Près de cinq années de perdues pour le pays pour un résultat aussi dérisoire. Près de cinq années de perdues pour le pays juste pour permettre à un régime politique d'avoir sa Constitution qui ne sera pas celle de la République et qui, en tout état de cause, ne lui survivra pas.
Près de cinq années de perdues pour le pays alors que restent intacts la vacance du pouvoir, l'illégitimité des institutions et l'accaparement du centre de la décision nationale par des forces extra-constitutionnelles qui sont au cœur de la crise du régime d'une exceptionnelle gravité, dont le pouvoir politique en place s'obstine à détourner les regards de nos concitoyennes et de nos concitoyens qui n'en sont pas dupes», note Benflis. Il ajoute qu'«il est triste pour le pays que la Constitution de la République ait été réduite à incorporer une logorrhée politicienne sans consistance, sans profondeur de vues et sans cohérence politique ou juridique. Il est triste pour le pays que la Constitution de la République soit instrumentalisée par le régime politique en place à la seule fin de gagner des sursis et de durer».
- Mohcine Belabbas (RCD) : «La CSE est une offre en trompe-l' œil»
La légitimité des institutions et la cohésion de la collectivité nationale sont les deux points qui ont retenu l'attention du RCD à propos du projet de loi portant révision de la Constitution qui vient d'être rendu public après, selon M. Belabbas, une incubation de plusieurs années effectuée dans l'opacité, sans que l'on connaisse, aujourd'hui encore, les modalités d'adoption de ce texte.
S'agissant du premier point qui renvoie à la protection du premier des droits du citoyen : la garantie de voir son choix électoral reconnu et respecté, le message appelle, de l'avis du RCD, clarification et implique la plus extrême vigilance. «L'annonce de la constitutionnalisation d'une commission de surveillance des élections (CSE) apparaît comme une offre en trompe-l'œil destinée à entretenir la confusion pour reconduire les méthodes du passé, ce qui ne répond ni au problème crucial de la légitimité des instituions ni, par voie de conséquence, à la demande de l'opposition», explique M. Belabbas.
Le deuxième point portant sur l'officialisation de la langue amazighe consacre enfin le combat de plusieurs générations pour une demande légitime et essentielle pour l'harmonie et la crédibilité des paramètres définissant le cadre devant accueillir notre destin collectif. Il reste, cependant, à faire de cette avancée une pratique effective qui replace la dimension amazighe, langue, culture et histoire dans la vie publique. A cet égard, la promulgation de la loi organique et les termes dans lesquels elle sera formulée doivent retenir l'attention des citoyens.
- Soufiane Djilali (Jil Jadid) : «Ce projet est un désaveu à l'amendement de 2008»
Ce projet, premièrement, est un désaveu à l'amendement de 2008. Le président Bouteflika de manière diplomatique vient de nous dire qu'il a fait une erreur lorsqu'il a touché à la limitation des mandats et aux prérogatives du chef du gouvernement. Deuxièmement, il faut dire que le travail de l'opposition a porté quelques fruits.
C'est grâce à sa pression continue que le pouvoir a cédé sur la question de tamazight et un petit pas sur la commission indépendante. Bien sûr, celle-ci ne répond pas au vœu de l'opposition, mais à l'évidence le pouvoir essaye de séduire l'opposition. Quant au reste des amendements proposés, ils relèvent plus de la propagande électoraliste qu'autre chose en particulier. Il n'y a rien de spécifique concernant l'indépendance de la justice.
- Abderrazak Makri (MSP) : «Ce projet n'est qu'une tentative de distraire la scène politique»
«Nous constatons que le temps pris pour la préparation de ce projet et les promesses annoncées en grande pompe n'étaient finalement que des illusions et une tentative de distraire la scène politique. Cette Constitution n'est ni consensuelle ni porteuse de grandes réformes et n'exprime, malheureusement, que les orientations du président de la République et de son entourage», regrette Makri dont le parti ne s'attendait pas à une révolution de la Constitution.
De l'avis de Makri, il s'agit là d'une continuité dans la nature du système politique qui «ne ressemble à aucun système constitutionnel dans le monde et qui fait que le Président gouverne sans assumer les responsabilités et que ce projet ne permet pas à la majorité parlementaire de composer un gouvernement.
Le MSP déplore la non-prise en charge dans ce projet de la proposition de la classe politique concernant la mise en place de l'instance nationale indépendante pour l'organisation des élections et, de ce fait, rien ne changera dès lors que c'est le ministère de l'Intérieur qui gérera le dossier des élections. «Les textes n'ont jamais posé de problème en Algérie, les lois sont parfois parfaites mais ce qui pose problème, ce sont la corruption du système politique, le non-respect et la non-application des lois».
- Hocine Khaldoune (FLN) : «Nos propositions ont été prises en charge»
Ce projet, selon Khaldoune, a pris en charge les propositions faites par le FLN et qui traduisent les préoccupations du peuple. «Nous avons suggéré l'officialisation de tamazight et la séparation des pouvoirs. Le texte détaille ces deux points et mentionne les limites du pouvoir exécutif et du pouvoir législatif et la procédure suivie pour la nomination d'un Premier ministre», explique Khaldoune qui se réjouit de voir également la proposition portant sur l'instauration du régime d'une session unique parlementaire retenue et, de ce fait, le Président ne peut plus légiférer comme il veut, sauf en cas d'une extrême urgence.


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