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Les structures privées débordent de malades
Secteur de la santé à Jijel
Publié dans El Watan le 30 - 01 - 2016

Dans la wilaya de Jijel, tout comme certainement ailleurs dans les autres contrées du pays, le secteur privé de la santé occupe de plus en plus une place prépondérante dans les activités de soins.
Une simple virée dans les structures de santé relevant de ce secteur, aussi bien à Jijel que dans les autres villes de la wilaya, permet, on ne peut mieux, de constater que celles-ci débordent de malades. Que ce soit pour un simple examen de laboratoire ou pour des interventions chirurgicales, simples ou compliquées, ou encore pour des examens radiologiques, c'est vers les laboratoires, les cliniques ou les centres d'imageries médicales privées que le commun des malades s'oriente. Avant l'étape des explorations biologiques ou radiologiques, c'est également vers le cabinet médical privé qu'on se dirige.
Dans la ville de Jijel, les médecins spécialistes, ou même généralistes, débordent de malades. Ils sont sollicités dès les premières heures de la matinée et jusqu'à une heure tardive par des malades, qui ne savent, souvent pas, à quel saint se vouer pour trouver un remède à leur mal. Pour faire face au grand flux de patients qu'ils reçoivent, des médecins spécialistes n'ont pas trouvé mieux que d'ouvrir leur cabinet à 7h du matin. Pour un rendez-vous en orthopédie, il ne faut surtout pas rater l'occasion de se présenter au cabinet du médecin à 5h du matin.
En cardiologie, gynécologie, endocrinologie, pour ne citer que ces spécialités très demandées, la situation est la même, le malade est appelé à se présenter très tôt le matin pour espérer passer sur la table de consultation de son médecin. Juste à proximité de l'hôpital de Jijel, nombreux sont les malades qui se bousculent au quotidien devant un laboratoire privé, qui trouve, par ailleurs, du mal à les prendre en charge. Pour une simple FNS ou une glycémie ou pour d'autres examens plus spécialisés, demandés pour confirmer un diagnostic ou juger l'état du malade, c'est vers le privé qu'on se dirige. Les salles de soins privées ne dérogent pas à la règle et se trouvent, elles aussi, confrontées à des situations poussant les infirmiers à faire des déplacements à domicile pour un pansement, un prélèvement sanguin, une prise de tension ou pour la pose d'une perfusion.
A Taher, le malade peut attendre jusqu'à trois semaines, voire plus, pour une échographie chez un radiologue réputé pour la fiabilité de ses examens. Le comble est que même les parturientes n'échappent plus à la fuite vers le privé pour accoucher sans douleur ou donner naissance au bébé dans de meilleures conditions.
Pendant ce temps, c'est tout le secteur privé, du laboratoire d'analyses médicales à la clinique de radiologie en passant par celle médicochirurgicale, qui se retrouve en compétition pour attirer davantage de malades. Egarés, perdus, souvent désespérés d'être pris en charge dans de bonnes conditions, ces derniers finissent par se résigner à mettre la main à la poche ou à s'endetter pour payer leurs frais de soins. Des dépenses onéreuses chez des privés, dont certains sont souvent critiqués pour leur esprit mercantile, qui prend, dénonce-t-on, le dessus sur l'éthique médicale et le serment d'Hippocrate. C'est dans ce contexte que le commun des ménages à Jijel voit le coût de sa santé prendre des proportions insupportables.
Et pour cause, à la moindre alerte, la clinique ne pardonne pas et exige le paiement rubis sur l'ongle des frais de soins avant de passer au bloc, au laboratoire ou chez le radiologue. «Que reste-t-il donc du mythe de la médecine gratuite», s'interroge-t-on avec pertinence devant une telle situation, qui voit le privé prendre le dessus sur le public dans la prise en charge des problèmes de santé de la population ? Adam S.


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