Pour «non-respect des engagements pris, il y a une dizaine de jours, par les responsables de l'Algérienne des Eaux (ADE)», les travailleurs de cette entreprise ont repris dès hier le mouvement de grève appuyé par un rassemblement devant le siège de l'unité. «Ce mouvement de grève ne s'arrêtera qu'avec la satisfaction des revendications énumérées dans un préavis émis en conformité avec la réglementation», a précisé un membre de la section syndicale, affiliée à l'union de wilaya UGTA de Tizi Ouzou. Dans la plateforme d'une vingtaine de revendications figurent «l'établissement de décisions de promotion et des mises à niveau dans les délais réglementaires, l'établissement de l'organigramme des centres, la dotation des structures en documents réglementaires et affichage du règlement intérieur et de la convention collective en vigueur, l'étude des cumuls de congés et assainissement des situations, la prise en charge des employés victimes d'accidents de travail, informer la section syndicale par écrit sur la gestion des conflits afin d'éviter des abus et des sanctions arbitraires». Les grévistes demandent en outre «la dotation des structures en moyens nécessaires et la mise à la disposition des travailleurs des tenues de travail conformément à la convention collective, ainsi que l'aménagement et la réhabilitation des structures commerciales et techniques dans la wilaya». Les syndicalistes précisent que «des représentants de notre section syndicale sont convoqués pour se présenter à la tutelle. Si un engagement ferme de satisfaire nos légitimes revendications est pris par cette dernière, nous stopperons aussitôt notre grève».
