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La gabegie s'empare du secteur des transports
Absence de gares et parc roulant obsolète à Mila
Publié dans El Watan le 08 - 03 - 2016

Qualifié d'obsolète par le wali, le secteur végète dans une anarchie indescriptible qui touche l'ensemble de ses composantes.
Le secteur des transports à Mila accuse des déficits tous azimuts. Ni gares routières, ni projets d'investissement, ni parc roulant normalisé, ni services de contrôle, rien. Qualifié d'obsolète par le wali, le secteur végète dans une anarchie indescriptible qui touche pratiquement l'ensemble de ses composantes. Pour le wali, le secteur est à faire de A à Z, autrement dit, dans sa forme et son organisation actuelles, il serait abusif de parler d'un secteur de transport à Mila.
La wilaya de Mila ne dispose encore d'aucune gare routière au sens propre du terme. Les 2400 bus et les 1040 taxis que compte la wilaya continuent d'exploiter des aires de stationnement qui ne répondent pratiquement à aucune norme d'aspect architectural, de sécurité, de confort et de gestion. Démunies de quais et de commodités, ces espaces découverts s'apparentent beaucoup plus à des terrains vagues qu'à de véritables structures spécialisées.
Envahis d'ordures, certains airs de stationnement, comme celui de la ville de Mila, est utilisé par des entreprises de travaux publics comme dépotoir de terre et de gravats. Alors que dans certains autres, à l'image de celui de Ferdjioua, les transporteurs n'ont pas où se garer et sont, de ce fait, obligés d'empiéter sur les rues adjacentes, au grand dam de la fluidité de la circulation. Gérés par des adjudicateurs mus par le gain facile, ces espaces sont régulièrement le théâtre à des tiraillements, voire à des antagonismes entre le gérant et les propriétaires de bus ; des problèmes qui dégénèrent le plus souvent en grèves.
Sur les 2400 bus exploités, 756 sont âgés de plus de dix ans. Pis, des Karsan J9 sont encore utilisés, tant sur des lignes urbaines qu'intercommunales. Ces minibus de 18 places, qui présentent de multiples défaillances, de freinage, de braquage et de sécurité comme l'a reconnu le directeur du secteur mercredi, lors du deuxième conseil de wilaya pour l'année 2016, sont au nombre de 300 sur le territoire de la wilaya, dont 172 (61%) exercent au chef-lieu de wilaya.
Véhicules vétustes et lignes non exploitées
Les qualifiant de «khorda» (ferraille) et de «tombeaux roulants» par le wali, ces véhicules seront, sur ordre du wali, retirés de la circulation au courant de cette année. «Je ne veux plus voir cette «khorda» sur les routes d'ici à la fin de l'année. Il faut les remplacer par des bus modernes de plus de 35 places; c'est la réglementation», clamera-t-il. Par ailleurs, sur les 200 lignes (entendre destinations) existantes, 38 ne sont plus desservies par les opérateurs pour leur faible rendement. Les taxieurs, au nombre de 1040, sont rudement concurrencés par les fraudeurs.
Ces clandestins, irréductibles, car ils sont pour la plupart des policiers ou de gendarmes à la retraite, rendent la vie dure aux opérateurs légaux, qui payent leurs impôts. «On ne peut pas leur interdire de travailler, ce sont d'anciens éléments des services de sécurité dans leur majorité. Les chefs de daïras se plaignent d'eux partout».
Par ailleurs, sur les 1040 taxis légaux, 146 ont plus de vingt ans d'âge, il s'agit de taxis de six places assurant des liaisons inter-wilayas. Cela sans comptabiliser les centaines d'autres dont l'âge dépasse les dix ans. La vétusté des véhicules touchent également la flotte des poids lourds de transport de marchandises : des 16 378 camions, 2140 ont plus de vingt ans, selon les statistiques de la direction du transport. Les circuits pour les examens de conduite automobile sont inexistants à Mila. Les 158 autos écoles agréées exploitent encore des itinéraires et des espaces dégagés par les communes au profit des propriétaires de ces établissements, mais aucun de ces itinéraires ne répond aux normes.
Quant aux 12 agences de contrôle technique des véhicules, elles font peser sur elles beaucoup de présomptions, pour n'avoir jamais interdit une seule voiture de circuler, quelque vieille qu'elle soit. «Il faut que les services du transport effectuent des descentes inopinées de contrôle dans ces agences. Il est anormal qu'aucune voiture n'ait été interdite de circulation. Il y a certainement anguille sous roche, sinon comment expliquer le cas de toutes ces carcasses complètement désarticulées qui continuent de rouler avec des PV.de contrôle technique en bonne et due forme», dira le wali.


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