Le projet de la pénétrante Chlef-Ténès, qui est au stade des terrassements, a été rendu impraticable par les fortes chutes de pluie qui se sont abattues sur la région. Cet aléa va certainement retarder encore les travaux qui n'ont atteint qu'un taux d'avancement de 10% depuis leur lancement, en septembre dernier. D'ailleurs, lors de sa récente visite sur le site, le ministre des Travaux publics, Abdelkader Ouali, avait exprimé son courroux devant le retard considérable enregistré. Il avait instamment ordonné à tous les intervenants concernés, services techniques, entreprises de réalisation et bureaux d'études, de renforcer en urgence les chantiers en moyens humains et matériels. Selon lui, les délais de livraison de ce premier tronçon ne doivent pas dépasser 12 mois, soit mars 2017. Aux dernières nouvelles, nous apprenons que les trois entreprises engagées sur le chantier, à commencer par l'ETRHB Haddad et une société portugaise, ont commencé à mettre en place les moyens adéquats pour honorer leurs engagements contractuels. Pour rappel, la pénétrante en question doit relier, dans un premier temps, la ville de Chlef au port commercial de Ténès, avant de s'étendre au sud de la wilaya et aux régions de l'Ouarsenis.