En progression de 18 %    Ressources en eau, rentrée scolaire et formation professionnelle à l'ordre du jour    Vers un nouveau contrat social au Maghreb ?    Importante manifestation à Bruxelles pour exiger la suspension de l'accord UE-entité sioniste    L'Algérie gère bien sa partie et reste optimiste pour la suite    Un important programme de réhabilitation des trottoirs élaboré    La société civile dénonce certaines formes d'extrémisme    L'ONDA et l'OMPI examinent les moyens de renforcer la coopération    Un collectif de chrétiens dénonce un « silence accablant » en France    Magramane reçu à Bogota par la ministre colombienne des Affaires étrangères    AG de "Shelter Afrique" à Alger: les participants appellent à renforcer les échanges intra-africains de matériaux de construction pour réduire le coût des logements    Adoption de la liste des vice-présidents de l'APN    Déplacement forcé des Palestiniens: l'ONU met en garde contre un "nettoyage ethnique" en Cisjordanie occupée    Madani Namoun inhumé au cimetière de Garidi à Alger    ANP: mise en échec de tentatives d'introduction de plus de 3 quintaux de kif via les frontières avec le Maroc    Prévention des feux de forêt: le ministère de l'Intérieur appelle les citoyens à signaler immédiatement tout départ de feu    Décès du journaliste, romancier et critique de cinéma, Djamel Eddine Merdaci    APN: adoption du projet de loi relatif à la prévention et à la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme    Algérie-Chine: un accord-cadre de coopération pour la promotion numérique des produits touristiques    CAN-2024 féminine: double séance d'entraînement pour les Algériennes    Forte vague de chaleur et pluies orageuses dans plusieurs wilayas    Grand Prix de Brescia (800 m): nouveau record personnel pour Gouaned    CAN Féminine 2024: N'Gazi, élue meilleure gardienne de la phase de groupes    Le président de l'APN présente ses condoléances suite au décès du journaliste Ali Draa    L'ONU exprime son inquiétude quant à l'escalade de la violence au Soudan    Décès du journaliste Ali Draa: Le ministre de la Communication présente ses condoléances    L'Algérie accueille la première édition    Le roi du Maroc participe à la profanation de la mosquée Al Aqsa    «Nous jouons pour une nation»    Arrivée d'enfants de la communauté nationale à l'étranger    «Une mémoire impérissable et un peuple invincible»    Décès du comédien Madani Namoun    Sur la voie de la fidélité    Trump entre le messianisme, le business, le pillage de la Palestine et le massacre des Palestiniens    Sortie de promotions de l'Académie militaire de Cherchell    Confiance totale en nos capacités et en nos ressources    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Les populations à risque ciblées par le dépistage et la vaccination
Plan national de lutte contre l'hépatite virale
Publié dans El Watan le 04 - 08 - 2016

L'Algérie, conformément aux engagements pris dans le cadre des objectifs du Millénaire fixés par l'ONU, projette de diminuer de 90% le nombre de nouvelles infections et de 65% la mortalité due à l'hépatite virale d'ici à 2020.
Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière en a fait l'annonce, jeudi dernier, à partir de Constantine, où a eu lieu la célébration nationale de la Journée mondiale contre l'hépatite. Abdelmalek Boudiaf, qui a affirmé que «l'Algérie dispose de moyens pour lutter contre cette infection», a dévoilé les grands axes du plan de santé contre les hépatites B et C dont il a égrené les principaux points.
Sur le plan épidémiologique, l'Algérie est considérée comme une zone de moyenne endémicité avec une prévalence globale de 1%, selon le Pr Nabil Debzi, du service hépatologie du CHU Mustapha. Mais le pays n'est pas pour autant à l'abri d'une progression de ces pathologies, car ceinturé par des frontières qui ne sont jamais hermétiques ni aux flux de populations ni à ce genre d'infections.
L'Afrique compte 60 millions de personnes atteintes du virus hépatique B.
L'hépatite virale se pose en véritable problème de santé publique tant elle est une «maladie silencieuse», pour paraphraser le représentant de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Son évolution en cirrhose ou cancer du foie implique un autre type de traitement et engage immanquablement d'autres dépenses dans un secteur qui tente de réduire sa facture d'importation de médicaments. Le coût des traitements en 2015 était de l'ordre de 2 milliards de dinars, selon Abdelmalek Boudiaf.
Et de rappeler la gratuité des traitements, la disponibilité des médicaments et l'accessibilité aux soins.
Dans le plan national d'action, il est question d'une double vocation : la prévention et le dépistage. Ministre de tutelle et professionnels ont mis en avant les lignes directives y afférentes. Le docteur S. Hamdi, responsable du programme au ministère de la Santé, a, dans son intervention, tracé les contours de la stratégie antihépatite.
En insistant sur les progrès enregistrés en matière de lutte, la conférencière a incité au renforcement des dispositifs de prévention à travers la sécurisation des soins, la stérilisation, l'hygiène des mains et les procédés d'élimination des déchets, entre autres. Le second volet d'intervention s'avère être le dépistage, rendu systématique dans certains cas, à l'exemple de l'examen prénatal. Sa promotion englobera à échéance les populations à risque. L'égalité dans la prévention et les soins doit s'appliquer sans discrimination, en référence aux directives de l'ONU.
Aussi, l'amélioration de la couverture vaccinale selon une approche par milieu contre l'hépatite B. Depuis le 25 avril 2000, le ministère de la santé a établi un calendrier vaccinal ciblant les enfants et les personnels du milieu hospitalier et structures de santé. Plus encore, la vaccination en milieu universitaire, la sérovaccination des nouveau-nés dont les mères sont porteuses du VIH. «L'introduction du vaccin contre l'hépatite B dans le calendrier vaccinal national a consacré l'obligation de faire vacciner certaines catégories, comme les travailleurs de la santé, les femmes enceintes et d'autres personnes exposées au virus», a-t-on rappelé.
SOINS ET TRAITEMENTS
Selon le Pr Mahiou, 2 milliards de personnes dans le monde sont atteintes de l'hépatite B. 25% en meurent à raison de 2 décès par minute. C'est la septième cause de mortalité sur la planète. «Le virus hépatique est 100 fois plus contagieux que celui du sida, il se transmet par deux voies, verticale (mère-enfant) et horizontal, comme c'est le cas en Algérie, c'est-à-dire par le sang, la hidjama, les tatouages, le partage des ustensiles et les pratiques sexuelles», a-t-il expliqué. Contrairement à ce qui est répandu, la transmission par les soins dentaires est la première cause des infections, avec 42,8%. La transfusion est loin derrière avec 14%, bien que la prévalence au sein de la population des hémodialysés est de 23,8%, selon les statistiques exposées.
Les médicaments prescrits en cas d'affection sont distribués gratuitement par les établissements hospitaliers qui ont la charge de suivre les malades. Depuis 2011, 1400 cas d'hépatite C — qui ne dispose toujours pas de vaccin — ont été recensés, d'après les chiffres de la tutelle.
Le traitement par bithérapie dure 12 semaines et coûte 250 millions de centimes. «L'avancée thérapeutique grâce à la compréhension de la maladie et son évolution a abouti à la trithérapie», conviennent les spécialistes.
Ce procédé combiné donne de meilleurs résultats, mais son coût reste élevé, soit 500 millions de centimes. D'où l'introduction dans le traitement d'une molécule produite localement qui amortirait les dépenses et semble pousser à l'optimisme. Il s'agit de Safos (400 mg), brandi comme le remède du futur par la communauté médicale. Le Pr Saadi Berkane du CHU Mustapha a présenté des résultats préliminaires concernant les traitements par les nouveaux antiviraux. Sur 139 patients traités en 2015, la guérison est de 94 à 99%.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.