La présence permanente de taxis clandestins aux abords de l'accès principal de l'université Rabah Bitat (Constantine 3) est devenue une source de problèmes pour les étudiants, d'autant que ces «énergumènes» ne cessent de s'illustrer par des comportements vulgaires et irrespectueux envers la gent féminine, avec la complicité et l'irresponsabilité des agents de sécurité. Selon des témoins oculaires, une escarmouche entre une étudiante et un agent de sécurité, survenue jeudi dernier devant l'entrée de l'université, a poussé des étudiants à intervenir, ce qui n'a pas plu à l'agent qui fera appel en renfort de ses amis «fraudeurs» postés à l'extérieur. Une bagarre générale s'en suivra avec des blessés dans les rangs des étudiants. Ces derniers ont été contraints de se protéger en fermant les portes de l'université et se cantonner à l'intérieur. Cet incident qui n'est pas le premier du genre aurait pu avoir des conséquences plus graves. L'arrivée des gendarmes qui ont chassé les «fraudeurs» ne réglera pas le problème, surtout que ces indélicats profitent d'un manque flagrant de transport universitaire pour imposer leur diktat. Les autorités sont sommées d'agir fermement pour mettre un terme à toutes sortes de parasites qui viennent se nicher devant un lieu du savoir.
