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«Je me sens marginalisé dans ma propre ville»
Portrait. Salim Rahmani. Artiste musicien
Publié dans El Watan le 09 - 10 - 2016

Les artistes, qu'ils soient musiciens, chanteurs ou peintres, sont souvent marginalisés, voire peu considérés, et exclus comme si ce qu'ils faisaient était déshonorant et contraire à la morale.
Le regard de la société va-t-il enfin changer pour réhabiliter les amoureux des arts, de tous les arts. Au cours d'un entretien qu'il nous a accordé dans son «home studio», Salim Rahmani, révèle, on ne peut mieux, son esprit chagrin et triste. Pourtant, ce qu'il exerce et produit s'adresse directement à l'âme. Ne dit-on pas que la musique adoucit les mœurs ? Lui a choisi depuis sa tendre enfance de s'adonner à la musique, et il le fait avec toutes ses fibres. «J'ai appris mes premières notes grâce aux enseignements de Yacine Kassari pour le chaâbi et Rachid Yemouni pour la musique andalouse.
Ce sont, en quelque sorte, mes premiers maîtres. Ensuite, mon grand frère m'a offert une guitare sèche. Avec cet instrument, j'ai appris le solfège et l'harmonie», notera-t-il. En compagnie de jeunes de son âge, Salim a formé un groupe appelé «Marcimeni», qui s'est voué à la musique moderne du terroir. En fait, les jeunes talents des années 1980 et 1990 entendaient surtout promouvoir la chanson algérienne, puisant aussi bien dans le chaâbi que dans le patrimoine chaoui.
Ayant acquis une expérience certaine, Salim rejoint la troupe «Ithrene» d'Oum El Bouaghi pour réaliser les arrangements musicaux selon des techniques modernes. Lors d'un concours national, le groupe a remporté le premier prix de la chanson moderne organisé par la ville d'Alger. Mais c'est au sein de la troupe Les Berbères sous la conduite du chanteur Djamel Sabri, alias Joe que Salim Rahmani va s'illustrer en réalisant les arrangements qui vont propulser la chanson chaouie, notamment avec le tube «Bachtola». «Notre but était de moderniser la chanson chaouie en puisant dans le terroir.
Il s'est agi d'insuffler un style nouveau à nos anciennes chansons, les habiller en quelque sorte d'un habit neuf comme l'exige l'air du temps», révèle-t-il. Dans son «home studio», aménagé dans son petit appartement, Salim dispose de nombreux instruments de musique, mais aussi d'un matériel sophistiqué qui lui permet d'obtenir des arrangements sans faute. «Depuis une dizaine d'années, je m'intéresse à la technique MAO (musique assistée par ordinateur) car cela me permet de mieux harmoniser les musiques avec une qualité des son exceptionnelle.
De même, ce matériel que j'ai acquis grâce aux économies que j'ai faites me permet de gagner du temps et de l'argent», nous dit-il. Salim nourrit l'espoir d'être sollicité par le théâtre et le cinéma, aussi bien régional que national, pour honorer toute commande musicale. Il sait qu'en trente années vouées à la musique, le temps est venu de faire valoir ses dons à l'échelle nationale. Il n'a pas omis au cours de notre entretien de rendre hommage à Kada Sabri, un mécène qui a toujours répondu présent quand il est sollicité pour venir en aide aux artistes. Il déplore néanmoins que les autorités culturelles de sa ville natale Aïn Beida, ne l'aient guère sollicité pour un quelconque récital ou festival musical.


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