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Guterres, le mérite de la clarté
Repère
Publié dans El Watan le 18 - 10 - 2016

A quoi sert l'ONU, ou plus simplement, quelle est sa vocation ? Une question devenue récurrente, mais qui ne manque pas de pertinence au regard de la situation imposée à l'organisation internationale.
Une totale inefficacité, constate-t-on, avec une grande amertume tant la gestion des conflits jusqu'à leur règlement lui échappe. Se sont emparés de ce rôle des Etats, sinon des organisations sans rapport avec la vocation universelle de l'ONU et de sa Charte qui la placent au-dessus des Etats. Une telle question a été quelque peu soulevée par son nouveau secrétaire général, connu aussi pour être un homme de terrain.
Antonio Guterres, qui prendra ses fonctions au début de l'année prochaine, a justement soulevé cette question de mandat mais surtout d'attributions et leurs limites face au rôle des Etats, pour rappeler ce qui tient lieu d'évidence, à savoir que cette institution fondée au lendemain de la seconde guerre mondiale dépend, en termes de décisions et de moyens, de la seule volonté de ses membres. On l'a vu récemment avec cette bataille au sein du Conseil de sécurité au sujet de la guerre en Syrie, et surtout comment cette question a échappé des mains de l'ONU.
Ce sont ainsi les Etats qui imposent le calendrier, excluant certains conflits, les déclarant non urgents. Certains ne figurent même plus à son agenda ou alors si peu. Il se dit que concernant la crise du Proche-Orient, l'ONU n'a voté qu'une seule fois, c'était lors du partage de la Palestine en 1947. Ou encore l'autre aberration, avec cet écart entre le Conseil de sécurité et l'Assemblée générale : le premier ne parle des Palestiniens qu'en termes de réfugiés, tandis que l'autre évoque le peuple palestinien. Un écart qui ne relève en aucun cas du hasard. Un choix politique imposé à l'instance exécutive de l'ONU. Ou encore ce refus ou cette incapacité pour le Conseil de sécurité d'appliquer son plan de paix pour le Sahara occidental, un territoire sous occupation et un conflit traité sous l'angle de la décolonisation. Dans tous les cas de figure, la faute n'incombe en aucun cas au secrétaire général. Et pourtant, c'est bien cette marge de manœuvre que revendique aujourd'hui le nouveau secrétaire général. Une espèce de rupture avec des décennies de paralysie.
«C'est évident que le secrétaire général des Nations unies n'a pas le pouvoir d'arrêter une guerre. Il n'a pas d'armée capable de faire quoi que ce soit dans cette situation. Ce que le secrétaire général peut faire, c'est avec une énorme détermination, une énorme patience, une énorme volonté de faire les efforts de persuasion nécessaires pour que (…) les acteurs essentiels de cette crise puissent comprendre qu'il faut se mettre ensemble pour la terminer», a-t-il souligné au sujet de la guerre en Syrie, révélatrice de la gestion des conflits. «L'Onu ne peut pas remplacer les Etats membres (…), mais il faut que les Nations unies puissent exercer une autorité morale capable d'avoir une influence réelle sur le terrain», a souligné M. Guterres sur le pouvoir actuel des Nations unies.
Une question devenue essentielle, et une réponse tout aussi fondamentale en soulignant qu'une réforme de l'Onu est nécessaire, sans toutefois aller au fond de ce qui constitue aujourd'hui une revendication mondiale. Aussi, la recherche d'une diplomatie en faveur de la paix sera l'une des premières priorités du mandat du prochain secrétaire général. Cela dépendra beaucoup des Etats membres car le chef de l'ONU a des capacités limitées, a souligné M. Guterres qui ne s'est en aucun cas éloigné de la Charte de l'ONU et de ses objectifs. Ou d'affirmer avec beaucoup d'insistance qu'il est «grand temps de se battre pour la paix». Un simple slogan ou un programme ?


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