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Les dentistes respectent-ils les règles d'hygiène ?
Oran, Tlemcen et Sidi Bel Abbès
Publié dans El Watan le 24 - 12 - 2016

Force est de constater qu'à Oran, aller chez le dentiste pour des soins relève, pour beaucoup, de ce qu'on appelle «le luxe» ou, tout au moins, «la médecine de confort».
Beaucoup d'Oranais ne vont chez le dentiste qu'en cas de force majeure, lorsque la douleur se fait insupportable à cause d'une rage de dent ou de caries dentaires. Mais ils n'y vont que rarement afin de s'enquérir de l'état de leur denture, ou dans le souci d'entretenir, un tant soit peu, leurs gencives.
Quand les premières douleurs apparaissent, le patient se retrouve devant un drôle d'embarras : chez quel dentiste aller ? Car, en plus de la cherté des consultations et des soins, il y a cette crainte de tomber sur un cabinet dont l'hygiène laisse à désirer. Atika S., 57ans, nous a raconté son expérience : «J'avais des caries dentaires, qui commençaient à me faire mal : je me suis rendue chez un dentiste du centre-ville. Il ne prenait pas excessivement cher, mais, malheureusement, l'hygiène n'était pas au rendez-vous : le verre pour se rincer n'était pas jetable et il le lavait avec de l'eau.
Certes, l'eau nettoie, mais elle ne désinfecte pas ! En plus de cela, le dentiste avait sa blouse tachée de sang. Je n'ai alors plus remis les pieds chez lui et me suis rendue chez un autre dentiste, réputé, mais qui affiche des prix prohibitifs.» Cette anecdote vécue par Atika date d'il y a quelque temps. Depuis, les dentistes font plus attention à l'hygiène, mais, en contrepartie, ils n'hésitent pas à augmenter leurs prix. «C'est une bonne chose que les dentistes soient à cheval sur l'hygiène, mais ce n'est pas une raison pour augmenter les prix. L'hygiène doit être naturelle, acquise, et non une option en plus qu'il faut payer». Pour un détartrage, on peut trouver de tout : 2000, 3000, 5000 DA, voire beaucoup plus, pour peu qu'on opte pour les cabinets dentaires munis de machines sophistiquées. Maintenant, à savoir lequel assure un traitement hygiénique et de qualité.
C'est la raison pour laquelle beaucoup ne vont que chez les dentistes réputés, ou ceux dont leurs proches leur ont dit le plus grand bien, mais ils ne se risqueront jamais chez le premier dentiste venu. Il reste, enfin, les centres hospitaliers, qui disposent d'un service dentaire. Une responsable d'un de ces établissements publics nous a expliqué que son service dispose d'équipements de pointe avec 18 sièges dentaires. Le service reçoit, en moyenne, une centaine de personnes par jour.
«Le seul handicap, regrette-elle, est le contact humain entre le malade et le personnel en poste. Notre service est limité et nous travaillons avec les moyens du bord, de ce fait, on privilégie les malades par ordre de priorité, ceux qui nécessitent les soins d'urgence, des extractions dentaires, examens, traitements d'abcès et autres. Par exemple, on ne fait pas de séances de détartrage ici.» Selon cette responsable, c'est surtout pendant les vacances d'hiver et de printemps que son service est débordé. «Les parents viennent avec leurs enfants et veulent qu'on remette leurs dents ‘‘en état'' en à peine 15 jours, ce qui est impossible».
Quant à l'hygiène, cette responsable nous a assuré que le matériel dentaire dont dispose cet établissement est soumis à un entretien rigoureux. «La direction de la santé nous fournit tout ce qu'il faut comme matériel à même d'assurer l'hygiène: autoclaves, masques de protection, gants, désinfectants, etc.».


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