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Des bus vétustes toujours en circulation
Transport en commun
Publié dans El Watan le 23 - 03 - 2017

A Réghaïa, les bus qui assurent la navette entre le chef-lieu de la commune et les localités d'Ouled Hadadj et de Houch El Makhfi sont tellement délabrés et l'on se demande par quel miracle ils arrivent encore à transporter des voyageurs.
«Ces bus devraient rejoindre le musée des antiquités tant ils sont usés», ironise un usager. La plupart des bus qui circulent dans l'est de la capitale sont dans un état de vétusté poignant.
Cette situation renseigne sur l'inutilité du contrôle technique, qui se fait souvent de manière expéditive. En somme, cette démarche s'est transformée au fil du temps en une simple formalité, nécessaire seulement pour l'obtention des différentes autorisations qui permettent la mise en circulation des véhicules. La flotte des bus qui transportent les voyageurs à partir de Réghaïa est d'un autre âge. Les voyageurs sont transportés dans des conditions qui rappellent celles des expéditions du siècle dernier. Pour pouvoir prendre le départ, les chauffeurs se garent de préférence sur un léger sommet de côte, présentant une inclinaison propice pour une mise en route, sans faire appel au démarreur.
Dans la plupart des cas, les bus répondent à la stimulation et finissent par se mettre en route, laissant derrière eux un nuage de fumée aussi opaque que celui d'un incendie. Il arrive dans 50% des cas, que la stimulation échoue. Les bus ne peuvent alors s'arrêter, car les freins fonctionnent à l'air. Etant dans l'incapacité d'utiliser la pédale de frein, les chauffeurs se rabattent sur le frein à main comme ultime recours, avant de buter contre une bordure de trottoir. Tel le mythe de Sisyphe, les passagers doivent redescendre, pousser le bus jusqu'au sommet et refaire la même opération.
A l'intérieur de ces bus, hormis les sièges qui permettent aux voyageurs de prendre place, aucune autre commodité ne leur est offerte. En franchissant les multiples dos-d'âne qui ponctuent l'itinéraire jusqu'à Ouled Hadadj, la poussière se soulève du plancher, rendant l'air irrespirable. «Même les fenêtres ne s'ouvrent pas !», fulmine un passager. Avant d'arriver à bon port, il faudrait que le bus «asthmatique» accomplisse une ultime prouesse. Escalader une pente d'à peine quelques dizaines de mètres. «S'il arrive à le faire, on est sortis d'affaire !», se plaît à dire un passager.
A Ouled Hadadj, la station de bus n'est autre qu'un terrain vague dépourvu d'équipements et d'aménagements. La question qui se pose avec acuité est de savoir comment ces bus arrivent à passer les mailles du contrôle technique. Leur apparence complètement déglinguée laisse peser, de prime à bord, un doute sur l'état des organes sensibles, tels que les freins. Aussi, il n'est pas difficile de constater l'état des pneumatiques qui sont lisses, ou encore l'absence de feux de stop. Les propriétaires de ces bus arrivent quand même à les faire passer sans difficulté aucune.


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