Au moment où l'alimentation en gaz naturel tend à se généraliser au profit de tous les foyers des villages de la commune de Fréha, à 30 km au nord-est de Tizi Ouzou, à l'instar de ceux des autres municipalités voisines, les chefs de famille des localités de Timerzouga et d'Aït Bouali, relevant de la même commune, sont dans l'expectative devant leur «mise à l'écart» de ce programme. Dans ce contexte, ces habitants interpellent le premier responsable de la wilaya concernant ce problème, en s'interrogeant notamment sur ce qui est advenu de son instruction de novembre 2016 à l'endroit de l'entreprise réalisatrice pour effectuer la mise en service de l'alimentation en gaz naturel des foyers des deux villages. Ils dénoncent en outre le fait que des chefs de famille ayant achevé depuis longtemps leur installation et à jour concernant les paiements, se fassent renvoyer à chaque fois, lorsqu'ils se présentent au service concerné à Azazga, au motif qu'ils ne «figurent pas» sur la liste des bénéficiaires ! Par ailleurs, selon les villageois de Timerzouga, les trois vannes de gaz naturel ouvertes dans ce village, à l'occasion de la visite du wali dans la commune de Fréha en novembre dernier, ont été refermées trois jours après. «Aujourd'hui, pendant que nous souffrons encore des aléas engendrés par les travaux lancés en novembre 2014, pour les canalisations d'alimentation en eau potable (AEP) et des conduites de gaz de ville, non seulement nous n'avons pas de gaz, mais nous rencontrons aussi des problèmes dans le réseau AEP», déplorent-ils. «Cela fait plus de 28 mois, après le lancement des travaux par l'entreprise réalisatrice des réseaux eau et gaz, en usant surtout de sous-traitance, nos villageois sont dans une attente interminable et surtout inquiets quant au manque flagrant de sérieux, constaté dès le départ, exemple de la tuyauterie (en plastique) exposée pendant plus d'une année au soleil et aux intempéries», nous dira, avec amertume, un villageois.