A la veille de la tenue de l'Assemblée générale élective (AGE) du Comité olympique algérien (COA), prévue le 27 mai prochain, mais qui pourrait être reportée à une date ultérieure, la fièvre monte au sein du mouvement sportif national, tiraillé de toutes parts dans l'optique du choix de l'homme qui dirigera le COA durant le prochain mandat. Dans ce type de circonstance, il est de bonne guerre lorsque tous les acteurs s'activent dans la même direction, c'est-à-dire renforcer le mouvement olympique. Malheureusement, ce n'est pas cette optique qui se dessine. La décision du président en fin de mandat du COA, Mustapha Berraf, de postuler pour un nouveau mandat n'agrée pas du tout le ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali. Il n'a cessé de le répéter lors de ses déclarations. Le président du COA s'est abstenu, pour le moment, d'ouvrir un nouveau front contre le premier responsable du secteur, se contentant de défendre son bilan à chaque fois que l'occasion lui est offerte par les médias. Le bilan financier du COA semble être l'angle d'attaque choisi par le ministre et ce, malgré son adoption par l'assemblée générale. Entre-temps, deux hommes se sont portés candidats pour l'élection au poste de président, outre Mustapha Berraf. Il s'agit de Sid Ali Lebib, ancien athlète, ex-président du COA et ancien ministre de la Jeunesse et des Sports, et Abdelkrim Dib, président de la Fédération algérienne d'athlétisme (FAA). Dans les coulisses, chaque partie s'active. Le comité exécutif du COA se réunira mercredi pour, peut-être, proposer le report de l'assemblée générale élective. Entre-temps les 3 candidats continueront à rallier le maximum de soutien en prévision de l'AGE. Le MJS ne sera pas en reste, indiquent des sources concordantes. Chaque camp attend la composition du nouveau gouvernement pour voir un peu plus clair. Le maintien ou non, en poste du ministre de la Jeunesse et des Sports pèsera de tout son poids dans l'élection du prochain président du COA.
