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Sider El Hadjar croule sous les dettes
Son capital social est négatif
Publié dans El Watan le 07 - 08 - 2017

Le montant des créances du complexe d'El Hadjar s'élèvent à 110 milliards de dinars, selon les experts.
Plus de 110 milliards de dinars, c'est la dette que l'Etat algérien doit éponger au profit du complexe Sider El Hadjar, tel que déterminé par un plan de redressement établi par des experts financiers à la demande du nouveau ministre de l'Industrie, Mahdjoub Bedda. Sur des documents issus de ce rapport, dont El Watan détient en exclusivité une copie, il est indiqué : «Pour la mise en conformité réglementaire, une recapitalisation minimale de l'usine Sider El Hadjar, soit un quart du capital social est nécessaire et s'élèvera à 110 milliards de dinars.
Elle permettra de se mettre en conformité avec les dispositions du code du commerce en prenant en compte les pertes prévues sur les prochains exercices 2017 et 2018.» Ainsi, cet énorme montant représente une reconstitution des fonds propres du complexe, à laquelle il faut ajouter une transformation en concours définitifs de trois crédits d'exploitation, accordés du temps d'ArcelorMittal Algérie (AMA). Ces crédits totalisent 43,4 milliards de dinars.
Pis, l'abandon des créances par le groupe Sider et ArcelorMittal de 3 milliards de dinars, actuellement logés dans le compte courant des actionnaires. Et pour conclure, cette opération doit être couronnée par le transfert de l'assiette du terrain sur laquelle est bâti le complexe Sider El Hadjar. D'une forte valeur foncière, elle est estimée à 15 milliards de dinars. Ce énième effort financier que l'Etat doit consentir en cette période de vaches maigres totalise 171 milliards dinars.
Ainsi, le dossier d'ArcelorMittal Algérie et Sider El Hadjar ne semble pas encore avoir livré tous ses secrets. En effet, avant de céder toutes ses actions (51% d'ArcelorMittal Algérie - AMA) au groupe Imetal en août 2016 et quitter définitivement l'Algérie, AMA a laissé derrière lui une dette de plus de 8,28 milliards de dinars.
Datant d'avant 2016, cette importante dette représente 35% du passif courant du complexe sidérurgique d'El Hadjar. C'est du moins ce qu'indique un rapport officiel dont les chiffres sont arrêtés au 30 septembre 2016. Selon ce document comptable, dont El Watan détient une copie, cette dette représente des arriérés de fournisseurs du complexe sidérurgique d'El Hadjar ayant trait aux services de stock et d'investissement.
Faut-il rappeler que le groupe Sider est victime d'un véritable problème de management ? En effet, selon des sources proches de ce groupe, les retraités du bâtiment qui sont à la tête du groupe Sider et Sider El Hadjar ne sont pas spécialistes dans le domaine de la sidérurgie. «Tous issus du secteur du bâtiment, ils ne peuvent apporter aucune valeur ajoutée aux ressources humaines du complexe. Donc, leur venue n'est pas liée à la mission principale, celle de la réfection du complexe d'El Hadjar.
Elle peut être expliquée par la convoitise du riche patrimoine immobilier de la société, dont le site de Hydra (Alger) et les appartements et villas de Annaba qui ne sont pas cités ni évalués dans ce rapport», révèlent les mêmes sources. Ils auraient été désignés par leur mentor politicien pour s'accaparer le patrimoine de Sider, réparti à l'échelle nationale avec la bénédiction de l'ex-ministre de l'Industrie, Abdessalem Bouchouareb. En effet, âgé de plus de 70 ans, Ali Bédiar, le PDG du groupe Sider, est un retraité du secteur de l'immobilier.
Conscient de ses insuffisances professionnelles dans le domaine de la sidérurgie, il fait appel à des retraités consultants avec le consentement de sa tutelle d'Imetal, elle-même dirigée par Ahmed Yazid Touati, un retraité de Batimétal. «Cette manière de faire qui alourdit les charges de la société et disqualifie les véritables compétences de l'entreprise phagocyte les espoirs de toute une génération de jeunes cadres intègres et prometteurs. Elle est devenue monnaie courante durant le mandat de l'ex-ministre Abdessalem Bouchouareb.
Des expertises sont confiées à des consultants étrangers qui pouvaient être, en réalité, aisément exécutées au sein de l'entreprise et sûrement avec une meilleure efficacité. L'école de Sider est connue dans le pays pour la qualité de sa formation et celle de ses cadres. Aujourd'hui, Sider débourse pour seulement deux consultants externes 800 000 DA/mois, sans résultat probant. Le directeur général d'Imetal roule en grosse cylindrée de plus de 7 millions de dinars. Qui se soucie présentement de cette saignée d'argent en pleine crise ? Nul ne semble intrigué ou gêné par ces situations qui devraient relever des cas d'exception», s'insurgent des cadres de Sider.


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