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Le président angolais José Eduardo dos Santos s'apprête à céder le pouvoir
Après 38 ans de règne sans partage
Publié dans El Watan le 22 - 08 - 2017

Les Angolais sont convoqués demain aux urnes pour des élections générales. Elections qui marquent le retrait du président José Eduardo dos Santos du pouvoir après 38 ans de règne sans partage.
La Constitution ne prévoit pas de scrutin présidentiel, mais précise que le poste de chef de l'Etat revient au chef du parti qui remporte les législatives.
En avril 1974, des officiers de l'armée portugaise déclenchent la «révolution des Œillets» pour faire tomber la dictature. Révolution qui aura des conséquences sur l'avenir des colonies portugaises, à savoir l'Angola, le Mozambique, la Guinée-Bissau, le Cap-Vert et les îles de l'archipel de Sao-Tomé et Principe.
En Angola, pays de l'Afrique australe, trois mouvements indépendantistes se battent non seulement contre la présence coloniale portugaise, mais aussi entre eux pour le contrôle de tout le pays. Il s'agit du Mouvement populaire pour la libération de l'Angola, (MPLA), le Front national de libération de l'Angola, (FNLA), et l'Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola, (Unita). A leur tête respectivement, Agostinho Neto, Holden Roberto et Jonas Savimbi. Le 13 janvier 1975 sous le parrainage de Lisbonne, les trois partis signent un cessez-le-feu, et une Constitution provisoire est adoptée. En août 1975, les troupes sud-africaines occupent le sud de l'Angola, toujours province portugaise. Elles finissent par se retirer, mais continuent à soutenir l'Unita.
De son côté, le Zaïre (aujourd'hui République démocratique du Congo) appuie le Fnla. Le 11 novembre de la même année, les trois partis proclament chacun de son côté l'indépendance du pays et ouvrent la voie entre-temps à la guerre civile dans un contexte mondial marqué par la guerre froide. Le Mpla est appuyé par l'Union des Républiques socialistes soviétiques (URSS) et Cuba et ses deux rivaux sont soutenus par les Etats-Unis et le régime apartheid sud-africain. Le Mpla et son chef, Agostinho Neto, prennent le contrôle du pays en 1976. Son gouvernement sera reconnu officiellement au cours de l'année.
Le 20 septembre 1979, après le décès d'Agostinho Neto, José Eduardo dos Santos est investi chef de l'Etat par le Mpla. Avec le président Ronald Reagan (1981-1989), le soutien à l'Unita constitue une des priorités importantes pour Washington. Entre-temps, les Sud-Africains, outre l'appui logistique à Jonas Savimbi, lancent une série d'opérations militaires qui culminent en 1987. En accord avec Luanda, Fidel Castro envoie des troupes supplémentaires. En août 1988, l'Afrique du Sud se retire. En décembre de la même année, l'Angola et Cuba signent à New York un accord qui prévoit un retrait échelonné et complet des troupes cubaines.
Le 31 mai 1991, le président Eduardo dos Santos et Jonas Savimbi signent, à Bicesse au Portugal, un accord de paix prévoyant la fin de la guerre civile et la tenue d'élections libres en septembre 1992. L'Organisation des Nations unies (ONU) envoie des observateurs. Tenues dans les délais, les élections donnent vainqueur le Mpla. Jonas Savimbi conteste les résultats et relance la guerre civile.
En novembre 1994, à Lusaka, le gouvernement angolais signe un nouvel accord de paix avec l'Unita en l'absence de J. Savimbi. Ce dernier refuse en août 1996 un des deux postes de vice-président proposé par le gouvernement. Le 30 octobre 1997, le Conseil de sécurité de l'Onu vote à l'unanimité des sanctions contre l'Unita qui refuse de démobiliser ses unités. Le mouvement de Savimbi reprend la guerre contre le gouvernement en décembre 1998. Il faut attendre 2002, pour voir la fin de la guerre civile après la mort de Savimbi, éliminé par les troupes gouvernementales.
Népotisme
Cependant, malgré la stabilité instaurée, la population reste parmi les plus pauvres au monde alors que le pays est riche en or noir. Avec le boom pétrolier, l'Angola a lancé des projets de reconstruction des infrastructures et Luanda est devenue l'une des capitales les plus chères de la planète. La chute des cours du brut en 2014 a plongé le pays dans une sévère crise économique. Selon la Banque mondiale, le produit national brut (PNB) par habitant s'élevait à 3440 dollars en 2016. L'Angola est classé 164e sur 176 pays au dernier classement de l'organisation non gouvernementale (ONG) Transparency International sur la corruption.
Le président dos Santos est critiqué pour népotisme, en offrant à sa famille et à ses proches la direction de nombreuses entreprises. En 2013, il a fait nommer son fils José Filomeno à la tête du Fonds souverain du pays. Et en 2016, sa fille aînée, Isabel, considérée comme la femme la plus riche d'Afrique par le magazine Forbes, a été nommée à la tête de la compagnie pétrolière publique Sonangol, avant de s'emparer, un an plus tard, de la principale banque du pays, la Banco de Fomento Angola (BFA).
Par ailleurs, Luanda est confronté au mouvement séparatiste de Cabinda, une enclave coincée entre les deux Congo. Conflit de l'indépendance et qui risque de resurgir à tout moment.


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