Depuis son agrément en 2003 par la wilaya d'Oran et la direction de la formation professionnelle, l'école-chantier SDH, qui relève de l'association Santé Sidi El Houari, est devenue un véritable noyau pour la formation dans les métiers de l'artisanat et, partant, assure aux jeunes l'insertion socioprofessionnelle, notamment dans le BTPH. Son objectif, a indiqué le président de SDH lors du Salon Emploi et talents, «est de former et insérer dans le monde du travail les jeunes scolarisés exclus, contribuer à la sauvegarde et à, la réhabilitation du patrimoine historique de la ville. Il s'agit surtout de participer à la renaissance des métiers traditionnels du bâti ancien en ce qui concerne les métiers de ferronnerie d'art, la forge, la menuiserie traditionnelle, la charpente et surtout la taille de la pierre utilisée lors des travaux de restauration avec le plâtre également». D'ailleurs, une session de formation a été organisée durant le mois de septembre dernier avec le concours de la Chambre de l'artisanat et des métiers au profit d'une soixantaine de jeunes dans le métier du plâtre traditionnel en prévision d'un programme de lancement de travaux de restauration des sites historiques et du vieux bâti. Par ailleurs, pour assurer l'accompagnement et le placement des jeunes demandeurs d'emploi, l'association SDH, en partenariat avec l'association Word Learning, a mis en place à Oran un centre de développement de carrière. Il vise à renforcer le savoir-faire et les compétences professionnelles des jeunes en quête d'emploi. L'ensemble des partenaires locaux concernés par l'emploi des jeunes sont invités à assister au programme dont l'objectif est de servir de moteur pour l'économie du futur, sans oublier l'ambitieux programme d'appui à la protection et à la valorisation du patrimoine, qui envisage de mobiliser quelque 5300 jeunes en milieu scolaire et universitaire, ainsi que des jeunes artisans.