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Sidi Marouf : 150 familles vivent dans des conditions précaires
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Publié dans El Watan le 11 - 12 - 2017

Un cri de détresse vient d'être lancé par les familles qui occupent le tristement célèbre Haouch Lasnami, à Sidi Maârouf.
Elles sont plus de 150 personnes qui vivent dans des conditions déplorables dans ce qui devait être un hôtel de banlieue, et, cela depuis plus de 30 ans. Cette situation a fait réagir Mme Soraya Benkhaled, représentante des familles qui habitent les lieux.
Cette dernière en appelle aux autorités locales pour mette fin à leur calvaire qui date depuis trois décennies. Elle dénonce leurs conditions de vie inhumaines, «absence d'eau courante, vétusté du réseau d'assainissement des eaux usées qui se déversent directement sur les lieux dégageant de facto une odeur nauséabonde et permettant la prolifération des rongeurs et autres foyers d'insectes, tels que les moustiques et les mouches, le tout sous un toit qui menace ruine et risque de s'effondrer à tout instant». Pour une autre locataire née dans ces lieux, «chaque famille vit dans une de ces chambres d'hôtel de 12 mètres carrés aux relents de cellule de commissariat, avec le risque permanent d'électrocution à cause des branchements anarchiques du courant électrique.
Dans chaque couloir, elles sont 17 familles qui partagent les mêmes toilettes qui se bouchent tout le temps à cause de la vétusté du réseau d'évacuation qui éclate à la moindre averse». Elle ajoute : «On est exposé à de graves maladies contagieuses car beaucoup souffrent d'eczéma, de tuberculose, de la prolifération de poux et de la gale, entre autres. Enormément d'enfants sont atteints de maladies respiratoires, telles que l'asthme ou les allergies en tous genres.»
De son côté, Mme Soraya Benkhaled renchérit en déclarant que «cet hôtel, construit au milieu des années 1980, était loué avec contrat et des reçus de location avant que les autorités ne déclarent, durant les années 90, que l'hôtel était construit illégalement. Le propriétaire des lieux a disparu depuis. En 1998, la wilaya a demandé au propriétaire de quitter les lieux. Un procès-verbal, en date du 2 décembre 1999, où est stipulé l'annulation du certificat de possession du propriétaire des lieux, la restitution de l'assiette foncière à la commune de Sidi Chahmi, la réhabilitation du site pour un meilleur cadre de vie et enfin des poursuites judiciaires contre le propriétaire a été aussi signé.
Rien n'a été fait à ce jour et depuis nous vivons avec l'espoir entretenu d'un relogement dans des habitations décentes». Au fil du temps, l'état des lieux se dégradait et le nombre des familles grossissait et les habitants aussi. Les gens commençaient à faire des extensions tous azimuts, parfois sur la rue ou dans les couloirs, pour avoir plus d'espace. «En 1990, il y avait 99 familles, en 2005, 123 et actuellement elles sont 150, ce qui relève de la normalité, étant donné que les enfants ont grandi et se sont mariés. Ce qui est désolant, c'est que certaines familles sont à 7 ou 8 dans à peine 12 m2», ajoute Mme Benkhaled. Les locataires n'épargnent pas les élus locaux qui leur font la promesse d'une vie meilleure à chaque campagne électorale. «A chaque échéance électorale, des élus zélés s'empressent de nous baratiner avec des promesses. Mais, une fois élus, on ne les voit plus», regrette un des pères de famille au bord de la déprime.


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