Le président de la Ligue de football professionnel (LFP), Mahfoud Kerbadj, a indiqué, hier, sur les ondes de la Chaîne 3 de la Radio nationale, qu'ils ne sont finalement que quatre clubs de la Ligue 1, à savoir le CR Belouizdad, l'USM El Harrach, le MC Oran et l'USM Blida, à n'avoir pas, jusque-là, régularisé leur situation vis-à-vis de la CRL (Chambre de résolution des litiges). Ces quatre équipes risquent, donc, de voir les demandes de licence pour leurs nouvelles recrues rejetées par la Ligue. Ils sont également trois clubs de Ligue 2 à faire face au même problème, en l'occurrence le RC Kouba, le CA Batna et le CRB Aïn Fekroun. Selon Kerbadj, les dirigeants de ces clubs ont jusqu'à «la fin du mois en cours» pour régulariser leur situation, sinon leurs joueurs nouvellement recrutés ne seront pas qualifiés. Des éléments qui pourraient se retrouver au chômage pour le reste de la saison. Certains clubs (USM Bel Abbès et ES Sétif, entre autres) ont réussi à faire baisser, apparemment, leurs dettes sous la barre du milliard de centimes, même si la polémique subsiste au sujet de l'Entente. Il est à rappeler que lors de sa réunion du 29 novembre dernier, le bureau fédéral de la FAF avait «rappelé la nécessité, pour les clubs endettés envers des joueurs et des entraîneurs, d'apurer leurs situations financières le plus tôt possible afin d'éviter les sanctions prévues par la loi». A cette occasion, le BF avait «décidé de porter le seuil de l'interdiction de recrutement durant le marché de transfert hivernal à 10 000 000 DA, ce qui veut dire que les clubs dont le montant global des dettes envers des joueurs ou des entraîneurs est supérieur à cette somme sont interdits de recrutement». Le dernier délai étant le 15 janvier dernier, plusieurs clubs n'ont donc pas réussi à ramener leurs dettes sous cette barre du milliard de centimes. Le prochain BF, qui se tiendra demain, évoquera certainement cette question.
