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Un film sur la décennie noire en projet
Cinéma d'expression amazighe. El Hijab N'Yeli (Le voile de ma fille)
Publié dans El Watan le 30 - 01 - 2018

Cette fiction de 100 minutes en autoproduction est une immersion dans la société algérienne des années 1990. Un film «subversif»,
promet le jeune réalisateur, Mourad Bouamrane.
El Hijab N'Yeli (Le voile de ma fille) est le titre d'un long métrage cinématographique en kabyle que compte réaliser en autoproduction Mourad Bouamrane, natif de Maâtkas, dans la wilaya de Tizi Ouzou. En l'absence de subsides publics, le début du tournage de cette fiction de 100 minutes est tributaire des fonds à collecter auprès d'éventuels sponsors et de particuliers, confie le jeune porteur du projet. «Mon travail nécessite un financement conséquent et beaucoup de moyens matériels, dont des caméras numériques 35 mm à louer auprès de boîtes audiovisuelles étrangères.
Nous devons aussi payer les acteurs et assurer leur prise en charge durant tout le processus de création du film, en sus d'autres frais inhérents aux costumes, au décor et à la production en général. Je lance un appel aux responsables du secteur de la culture pour donner accès à la nouvelle génération qui crée dans le domaine artistique», dit cet homme de théâtre, metteur en scène, acteur et réalisateur.
Autodidacte
Le scénario de ce film dévoilé pour El Watan est une immersion dans la décennie du terrorisme qu'a vécue l'Algérie durant les années 1990, dont le bilan varie de 60 000 à 150 000 morts. C'est une histoire racontée par Jean Claude, un réalisateur français en déplacement en Algérie, pour les besoins d'un documentaire. Il revient sur son aventure dans un grand pays qui sombre dans les ténèbres du terrorisme.
L'assassinat des journalistes et des intellectuels, l'intégrisme rampant, les massacres perpétrés par des groupes armés affiliés au GIA, la fiction est imprégnée de la dure réalité des années de feu et de sang à travers des «flashs» sur la société de l'époque et les maux générés par l'obscurantisme et le mal-vivre dans un pays en proie à la pire crise de son histoire post-indépendance. Un film «subversif» pour la mémoire et l'histoire. Autodidacte, Mourad Bouamrane fait ses premières armes artistiques dans le théâtre en campant des rôles, puis en produisant plusieurs œuvres avec la troupe Itij Dwagur (Le soleil et la lune) de Maâtkas.
A son compteur, deux prix de la meilleure interprétation masculine et un troisième pour la meilleure mise en scène. Son dernier-né dans le 4e art est De l'enfer à l'enfer, une pièce dramatique écrite en 2010, non encore montée faute d'argent. «Quelque 150 millions au minimum, sans compter les indemnités des comédiens».
Lancement d'un ciné-club
Dans le cinéma, Mourad Bouamrane compte à son actif un film en kabyle intitulé Nghigh urzrigh, réalisé en 2012, et Chaâbano, un court métrage primé de l'Olivier d'or, lors du 14e Festival national du film amazigh organisé en octobre 2015 à Tizi Ouzou. «J'ai d'autres projets écrits, dont une série burlesque et un documentaire qui retrace l'histoire de l'Afrique du Nord.
Produire pour la télévision ne nourrit plus. On te demande le projet et un sponsor, dont 10 % de l'apport financier iront dans les caisses de l'ENTV. Beaucoup de producteurs n'ont pas été payés pour leurs produits diffusés.
Certains ont fini par jeter l'éponge en raison des problèmes rencontrés. Sur DVD, on ne récupère même pas de quoi payer un seul acteur, c'est dire que nous sommes coincés comme il se doit». Pour donner un second souffle au cinéma d'expression amazighe, ce jeune réalisateur planche avec un groupe d'amis à Tizi Ouzou sur le lancement d'un ciné-club et d'une association cinématographique et audiovisuelle «qui va défendre les gens du domaine», conclut Mourad Bouamrane.


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