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Repère : L'échec annoncé
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Publié dans El Watan le 31 - 01 - 2018

La recherche d'une solution politique au conflit syrien, hier à Sotchi, semblait plutôt mal engagée, avec beaucoup d'absents et autant de réserves, jusqu'à l'exhibition de drapeaux, malgré ce qui apparaît comme une condition de l'opposition de voir le sien tout aussi présent. Un tour de table plutôt restreint du «Congrès du dialogue national syrien», un thème majeur mais dont la portée devrait, quant à elle, être restreinte. Et pour cause, et c'est ce qui expliquerait le taux d'absence, ou encore le niveau de participation, cette rencontre n'est qu'une suite des opérations militaires qui ont conduit à une reconquête du pays par le régime de Bachar Al Assad.
Une partition écrite d'avance ? En tout état de cause, une telle rencontre est déjà marquée par l'absence des principaux groupes de l'opposition, des Kurdes, mais aussi de nombreux Etats, certains d'entre eux étant engagés contre le régime syrien, alors que cette réunion se tient à l'initiative de la Russie, dont l'engagement militaire a fait basculer la situation en faveur de l'armée régulière syrienne, mais aussi avec l'assentiment de l'Iran et de la Turquie.
Elle vise à définir une nouvelle Constitution pour le pays, sujet déjà au centre de discussions jeudi et vendredi à Vienne sous l'égide de l'ONU et qui se sont soldées par un nouvel échec. Et rien n'indique que la rencontre de Sotchi y échappe, même si Moscou assure que la société syrienne est représentée dans son ensemble. Les observateurs ont relevé que la plupart des participants sont affiliés soit au parti Baâth au pouvoir, soit à ses alliés, soit à l'opposition dite «tolérée». Le gouvernement n'est pas présent.
C'est ce qui explique la prudence russe à cet égard en indiquant que «des percées immédiates sont peu probables concernant le règlement politique en Syrie». Et de souligner que «seul un travail patient, progressif et minutieux est possible pour avancer», considérant à cet égard que «le congrès de Sotchi constituera un pas très important».
Le Comité des négociations syriennes (CNS), qui représente les principaux groupes de l'opposition, a annoncé son refus de participer après l'échec des discussions à Vienne. «Nous avons obtenu suffisamment de garanties que ce processus va soutenir Genève, et qu'il ne s'agit pas d'une alternative», a assuré un membre du «Groupe de Moscou», formation de l'opposition considérée comme conciliante avec le régime. Des rebelles sont cependant venus à titre individuel.
Les Kurdes, qui ont établi une autonomie de facto dans le nord de la Syrie, ont également refusé l'invitation, accusant Moscou d'avoir donné son accord à l'offensive turque qui vise depuis le 20 janvier leur enclave d'Afrine. Ce qui témoigne de la complexité de la guerre en Syrie. Les Etats-Unis et la France ont fait savoir qu'ils n'enverraient pas d'observateurs à Sotchi. Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, y a néanmoins envoyé son émissaire pour la Syrie, Staffan de Mistura.
Une telle rencontre a été précédée par une intense campagne militaire jusqu'à en définir le contenu. Depuis quelques mois, la plupart des analystes considéraient que le président Al Assad était proche d'une victoire militaire sur ses adversaires qui voulaient le renverser. C'est cette tendance qu'avait développée lui aussi l'envoyé spécial de l'ONU en septembre dernier, en affirmant que l'opposition syrienne devait accepter qu'elle n'avait «pas gagné la guerre», tout en demandant au gouvernement de ne pas crier victoire. «Est-ce que le gouvernement, après la libération de Deir Ezzor et de Raqqa, sera prêt à négocier et à ne pas simplement crier victoire ?
Est-ce que l'opposition sera capable (...) d'être assez réaliste pour réaliser qu'elle n'a pas gagné la guerre ?» avait-il alors déclaré.
Bien avant cela, de nombreux pays avaient en quelque sorte déjà pris acte de ce qu'appelle la logique de terrain, laquelle avait totalement basculé avec l'engagement militaire de la Russie aux côtés de l'armée syrienne. Ceux-là avaient cessé de faire du départ d'Al Assad la condition à l'arrêt de la guerre.
Contre l'avis de l'opposition qui persiste dans cette voie, amenant même à un certain moment le chef de l'Etat syrien à envisager autrement l'issue de cette guerre dans le cadre de ce qui était envisagé comme une période de transition. Après des centaines de milliers de morts, des millions de réfugiés, et un pays détruit et divisé, il n'y a eu ni l'un ni l'autre. Plutôt de nouvelles destructions et de plus grandes fractures. C'est cela la Syrie aujourd'hui.


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