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Le schiste, une option pour le moyen et long termes
Les experts plaident pour l'urgence de miser sur le renouvelable
Publié dans El Watan le 01 - 02 - 2018

Le schiste, cette source d'énergie qui fait saliver certains et fait peur à d'autres, est prohibée dans nombre de pays pour les risques de pollution qu'elle génère.
L'exploitation du gaz de schiste est présentée comme une option inévitable par le gouvernement et par les responsables du secteur énergétique. Après la parole, l'acte ne saurait tarder. Alors que le français Total a déjà marqué son territoire d'exploitation, voilà que les responsables de Sonatrach se dirigent vers les maîtres de l'heure du schiste, à savoir les compagnies américaines, pour ouvrir leur appétit sur le marché algérien.
Le PDG de Sonatrach, et à partir du Texas, n'a pas manqué de louer le potentiel du schiste algérien qui pourrait présenter à ses interlocuteurs pro-énergie non conventionnelle un terrain d'exploration et d'exploitation. Ould Kaddour tempère toutefois les ardeurs des plus enthousiastes, en affirmant que cette exploitation ne se fera que dans les cinq années à venir et pour cause, une telle option nécessite bien des moyens et surtout une maîtrise de la technologie et des risques.
Le schiste, cette source d'énergie qui fait saliver certains et fait peur à d'autres, est prohibée dans nombre de pays pour les risques de pollution qu'elle génère, mais fait aussi le bonheur des producteurs américains qui n'ont plus besoin d'acheter des hydrocarbures ailleurs et commencent même à devenir un concurrent sérieux pour le gaz russe en Europe.
L'Algérie, qui a certes un potentiel d'énergie non conventionnelle important (3e réserve mondiale selon une étude américaine), jouit aussi d'immenses ressources énergétiques renouvelables. Entre le schiste et le renouvelable, le cœur des décideurs balance. Vers quelle partie de la balance penchera-t-on ? On assiste à une valse d'indécisions, parfois on penche vers le renouvelable et parfois vers le non-conventionnelle, mais sans vraiment cesser de compter sur les gisements de fossiles qui garantissent la fameuse rente.
Les experts et spécialistes s'accordent sur le choix du mix énergétique pour garantir à l'Algérie un présent et un avenir énergétiques sûrs, c'est-à-dire exploiter toutes les ressources dont nous disposons, à la fois fossile, non renouvelable et non conventionnelle. Il est toutefois indiqué de savoir franchir les étapes l'une après l'autre, en parant au plus urgent aujourd'hui, avec l'exploitation du renouvelable, et laisser à l'avenir offrir les technologies nécessaires pour une exploitation du schiste sans conséquence néfaste sur l'environnement.
«L'exploitation du schiste est une option prise par le gouvernement et le Pdg de Sonatrach a bien souligné que cela ne se fera que dans quelques années. Il est vrai qu'il y a beaucoup de choses à faire avant, mais il faut y aller», estime Nazim Zouiouech, expert pétrolier et ancien PDG de Sonatrach.
Notre interlocuteur considère que l'Algérie ne pourra franchir le pas du schiste que dans dix ans : «On ne pourra le faire ni aujourd'hui ni demain, il faut au moins dix ans pour penser à introduire le schiste. Aujourd'hui, il faut miser sur le mix énergétique et surtout mettre l'accent sur le renouvelable parce que c'est une énergie qui a un avantage sur tout le reste, ses réserves sont infinies tant que le soleil brillera. Le renouvelable, c'est l'énergie de demain.»
Le professeur Chemseddine Chitour, spécialiste des questions énergétiques, souligne pour sa part qu'il est important de s'assurer que la technologie soit respectueuse de l'environnement. «Si elle évite de polluer la fameuse nappe de 45 000 milliards de mètres cubes qui fait la vraie richesse du Sahara que l'on pourrait faire reverdir avec l'eau et l'électricité renouvelable, pourquoi pas ?»
Ceci, et d'ajouter que pour 1 milliard de mètres cubes de gaz, il faut au moins 1 million de mètres cubes d'eau sans compter la centaine de produits chimiques injectés pour l'extraction du gaz. «Des nuages s'accumulent sur le futur pétrolier et gazier de l'Algérie du fait de notre dépendance quasi totale à la rente. Il faut une sortie par le haut, on doit tous se mobiliser en partant du fait qu'il faut laisser un viatique aux générations futures», alerte le professeur Chitour.


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