Un autre épisode d'empoignades et d'invectives a caractérisé le déroulement de la session extraordinaire de l'APW, qui s'est tenue mercredi dernier pour l'installation des commissions. «On a installé toutes les commissions, au nombre de neuf», a cependant indiqué un membre du MSP, qui assume la fonction de vice-président de l'APW, et dont le parti est lié au RND et au MNL au sein de la coalition qui contrôle cette instance. «Ils ont tenté de perturber le déroulement de la séance, mais ça n'a pas marché pour eux, car tout s'est déroulé dans de bonnes conditions», a encore précisé cet élu dont les propos visent les membres du FLN et du FNA, qui ont vainement tenté de s'opposer à l'installation desdites commissions. «Leur but est de bloquer l'assemblée, ils ont réussi durant les deux derniers mois, mais bon, maintenant, c'est terminé, on va se mettre au travail», a-t-il poursuivi. Une certaine anarchie a caractérisé les travaux de cette séance, à laquelle a appelé le P/APW, dont l'élection, à l'issue du scrutin du 23 novembre dernier, a été justement contestée par le FLN et le FNA, qui n'ont pas pu avoir la majorité pour imposer leur candidat. Mis en minorité au sein de cette assemblée, les membres de ces deux formations ont depuis tenté de s'opposer à l'élection des commissions, après avoir perdu la bataille de la présidence et de la vice-présidence, revenues logiquement au RND, au MSP et au MNL. La violation des règlements intérieurs de l'assemblée a dés le départ été invoquée par les élus frondeurs, qui ont fini par être intégrés dans les commissions, en dépit de leur opposition à cette procédure.
